Martine et Georges un peu d’amour pour la St Valentin SVP !

J'ai une forte admiration pour les actions d’une dizaine d’élus en France, pas plus. Généralement il s’agit de personnalités de terrain, ancrées dans leurs régions et, qui, combat après combat, s’investissent dans des missions à fortes valeurs ajoutées pour leurs territoires. Dans ce classement tout personnel, sur le podium, deux personnages dominent Martine et Georges. Je voudrais ici témoigner du travail accompli au développement de deux métropoles géographiquement opposées que sont Lille et Montpellier. Avec des stratégies parfois divergentes voilà deux communautés urbaines qui ont particulièrement (bien) évoluées au cours des dix dernières années. Leurs croissances n'est pas le fruit du hasard mais plus précisément des mérites de leurs têtes de liste et de leurs équipes constituées autour d'elles.

Il fallait de la pugnacité et du tempérament pour succéder à Pierre Mauroy et Martine a su relever brillamment ce défi. Ce n'est plus le Nooooooooooord triste et froide comme aime à la décrire Michel Galabru mais une métropole dynamique emblème d’une revitalisation économique réussie. L’arrivée du TGV, le développement d’un réseau rapide et efficace de transports urbains, ses activités économiques, ses quartiers neufs, son architecture courageuse lui ont permis de prétendre aujourd’hui à une forte notoriété bien au-delà du bassin Nord-Picardie. Aujourd’hui, on y vient de toute la France, forcément de la Belgique voisine, mais également  d’Angleterre  pour le business ou pour effectuer un séjour touristique. Cette grande métropole est devenue riante, accueillante, attirante...Tout comme Montpellier où l'agglomération a remplacé ses marais à moustiques par de jeunes Start up reliées par un réseau de trams de qualité et où l'art, la culture, l’architecture sont appréciés jusqu'en Catalogne.

Mais là ne s'arrête pas le comparatif car les deux personnalités élues ont en commun un caractère bien trempé, des manières rudes et parfois autocrates dans l'exercice du pouvoir, des ambitions immodérées et une appartenance à  la même famille politique.

Dans ce parti de notables locaux et de fonctionnaires territoriaux qu’est devenu le PS au fil des années, les ordres de l’appareil central pèsent peu pour ne pas dire pas du tout. Martine aurait du comprendre que le clientélisme à son travers ; l'électeur devient plus sensible au «coup de pouce local» qu'aux promesses de jours meilleurs des leaders nationaux. C’est pour cette unique raison que Georges, aujourd'hui physiquement affaiblie, gardera malgrès-tout sa région et que Martine redeviendra l'excellente Présidente de la métropole lilloise au terme d'une expérience maladroite rue de Solferino. Il est grand temps que ce conflit s’apaise car nous avons besoin d’une opposition à la centralité jacobine de l’UMP. Ces propos sont aujourd’hui partagés par le maire de Lyon, le discret  G. Collomb ici ; un appui courageux par ce temps délétère.