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Pourquoi personne ne m'avait dit avant que GQ c'était bien

Publié le 25 janvier 2010 par Pbmv
Bonjour la compagnie,
Aujourd’hui, je passe de l’autre côté du miroir. Bon, c’est pas la découverte du siècle, mais tu sais, la révolution n’est pas qu’une question de taille.
Quand il t’arrive de lire un Glamour qui traîne sur la table chez une amie (oui, parce que tu n’avoueras jamais que tu vas l’acheter tous les mois en le planquant dans le Monde), tu vois les annonces pour GQ, avec en couverture Michel Denisot über, Alain Chabat miam, Barack pas encore Obama, et autres amateurs de costumes Paul Smith.
Comme j’ai appris que Clint serait en couverture du mois de février, j’ai sauté le pas. En janvier, c’était Kad Merad, et bizarrement ça me faisait moins rêver.
Après Grazia et Point de vue, voici donc un nouveau magazine d’opinion décrypté sous vos yeux.
En couverture : « Comment devenir un homme (un vrai) ».
Grrr.
Page 1 et 2, une pub pour D&G.; Une sorte de repas de famille en Italie. Massimo en marcel bleu mange la pasta. Francesco fronce le sourcil avec un morceau de pain à la main ("c’est du pavot ou du 5 céréales, la baguette ?", semble-t-il dire), Giancarlo semble sortir d’un opéra de Puccini avec sa chemise blanche ouverte, et enfin le petit dernier, Paolo, mange son parmiggiano reggiano (pas du grana, sacrilège) en slip direct au couteau. Ou direct au couteau en slip. Avec un regard de braise.
Wooof.
La rédac chef est une femme. D’ailleurs, la moitié de la rédaction est féminine.
Tout s’explique.
Page 42 : chez Glamour, ils font des benchmarks sur le maquillage bio. Chez GQ, ils font des benchmarks 4x4 bio.
Vrouuuum.
Page 48 : « ce que veulent les femmes ». Un 2.55 de Chanel (rouge, de préférence, merci), des ballerines Repetto (je vous jure que c’est écrit, je n’invente rien), une blouse Maje, et en illustration Louise Bourgoin en trench Burberry. Comme je le faisais remarquer à Jüles, ils ont tout compris.
Raaaah. Ils sont forts.
Page 61 : Clint. Ses yeux bleus perçants, sa barbe d’une demi-journée poivre et sel. Ses petits plis autour des lèvres.
Pffffff.
Il y a aussi une interview de Christian Audigier par Beigbeder.
Lol.
Page 112 : le magazine a emmené dix hommes dans dix maisons de couture pour qu’ils se fassent tailler le costard de leurs rêves sur mesure. Bon, depuis certaines circonstances, j’ai du mal avec les garçons qui font tailler leurs costumes en demi-mesure. Je lis : « la demi-mesure est cohérente si vous avez un physique hors norme et ne trouvez pas votre taille dans le prêt-à-porter ». Désolée, c’était une petite blague privée. Mais regardons quand même.
Mmm, moui, mwé, bon pas mal. Le souci c’est que soit le costume est très beau et bien coupé, soit le garçon est très beau et bien coupé. Mais pas les deux en même temps. Dans le cas présent, tout du moins.
Han, Matt Damon en photo.
Désolée.
Oh, zut, c’est déjà fini.
C’était bieeeeeen. Le souci, c’est que je n’ai aucun représentant masculin sous la main, même pas un frère, qui justifierait un achat régulier.
Une seule solution : la manifestation.

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