Pourquoi aller en soirée, c'est pas comme le vélo, ça s'oublie

Bonjour les Kinder,
Les mois de septembre à février sont passés sans que je m’en rende compte, et je sors de mon hibernation lorsque la neige se met à retomber !
Pour fêter les vacances, et pour ne pas laisser la neige gagner sur mon semblant de vie sociale, je suis sortie un soir de semaine. Ce qui fait deux soirées cette semaine. Wooooooo.
Maman (arrête de lire mon blog) m’avait fait sa liste avant que je ne parte : tu crois que ces chaussures sont vraiment les bonnes pour aller dans la neige, mets ta bouteille de cidre dans un sac si tu rencontres des gens, fais attention en rentrant, ne fume pas - ne bois pas, tu as tes clés…
Oui, comme vous pouvez le constater, j’ai 14 ans.
Samedi soir, en arrivant à un anniversaire, une fille m’a ouvert la porte et m’a dit : « Tiens, mais tu es là ? Non parce que cette année, on ne te voit jamais ! »
LOL.
Hier soir, un garçon m’a dit : « Oh mais c’est fou ce que tes yeux sont bleus ».
LOL.
Mais je préfère quand même la seconde réplique.
J’avais dit que je repartirais à minuit. J’ai mis puis enlevé mon manteau deux fois, parce que, à chaque fois que je m’apprêtais à partir, un beau garçon venait me dire bonsoir. Et les beaux garçons, je n’en ai pas vu depuis la rentrée (au moins). Souvent, femme varie, souvent. C’est que, en troudouction, il n’y a pas beaucoup de garçons. Et puis, dans ces soirées, tout le monde est à Sciences Po, ou en école d’ingé, ou à l’ESC. Le troudoucteur est une espèce en voie de disparition.
Ah oui, aussi, note pour plus tard : quand tu sais décapsuler une bière à la main, fais semblant de ne pas pouvoir et demande à un garçon. Soit tu as une poigne très ferme, et ce n’est pas très féminin, soit tu bois des bières au petit-déjeuner, et ce n’est pas très féminin.
Le thème de la soirée était : « défends ta minorité ». Comme les Nappy faisaient partie des options proposées, j’ai mis mon polo VA de circonstance. Nappy ET troudoucteur, c’est une double minorité. A moi la discrimination positive.
Du coup, à cause de cette neige, et pas à cause du degré d’alcool par litre de sang, ni de mes chaussures pas adaptées, ne sois pas mauvaise langue, j’ai glissé dans la neige en rentrant, seule dans la rue à 1h30 du matin.
Mais c’était une glissade très artistique !