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La bourse ou la vie ?Là où le voleur laisse une chance, Sark

Publié le 11 juillet 2009 par Popov

La bourse ou la vie ?Là où le voleur laisse une chance, Sark

Tout est fait dans notre pays pour ne pas voir les causes d'une crise financière qui devient en silence de plus en plus délétère.Au fil du temps la crise est devenue,une sorte d'objet exogène, une crise essentiellement financière et venant de l'étranger. Pour y répondre nous devrions faire face tous ensemble comme si les responsabilités étaient partagées. Or, pauvres quidams, de la responsabilité de la crise, nous ne sommes guère responsables. Les plus éminents économistes rappellent que cette crise n'est pas un hasard et que si on en est arrivé là c'est parce que l'ensemble des acteurs économiques influents(Banques Centrales, gouvernements, institutions financières etc.)se sont entendus comme larrons en foires internationales pour que le monde se gave de liquidités jusqu'à plus soif! Notre bon Président s'émeut régulièrement de la "folie" d'un capitalisme sans règle. Mais que peut-il vraiment changer ? Le veut-il vraiment d'ailleurs ? Pas question de toucher à la libre circulation des capitaux prônée par le traité de Lisbonne. Peut-il s'opposer comme il est de bon ton en Europe au marché déreglementé et à l'engrenage d'une concurrence sauvage du capitalisme du même nom ? Que nenniet ! Veut-il épargner le service public ? Of corse not . Force est de constater que le capitalisme restera siphonné  et pour longtemps encore. Le déficit est lourd et la réglementation à demain reportée.

Concrètement , 7 à 8% du PIB fuiront les caisses . Le quart du budget de la France (soit 70 milliards) serait nécessaire à un rétablissement de l'équilibre s'évertue à rappeler la Cour des Comptes.

Où trouver pareille manne ? Le gouvernement a répondu à Versailles. Les riches ? Protégés par de fiscaux boucliers. Les démunis ? Il n'y a plus rien à prendre. Les classes moyennes ?évidemmment. Dans cette logique , il n'est pas nécessaire de sauver le petit-bourgeois en voie de précarisation. La Cour des comptes a déjà pointé les ponctions des services publics, des collectivités locales et de la protection sociale .Pis! elle a pointé le peu de résultats de ces saignées. Les "petits aménagements de la fiscalité entre amis" sont chiffrables : 45 milliards d'euros,. Faites le compte.Avec une politique "volontariste" les choses pourraient s'améliorer vraiment. En huit ans la part des dividendes des entreprises du CAC 40 a doublé et on demande aux malheureux de travailler les dimanche.En dix ans les 500 plus grandes fortunes françaises se sont enrichies d'un montant équivalent au plan de relance... 

Et pourtant, Nicolas Sarkozy apparaît comme le meilleur gestionnaire de la crise nous dit-on dans les médias. C'est même la raison pour laquelle les français l'auraient plébiscité lors des européennes...


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