Keiko, la petite fille, suit la promenade des saisons et de sa grand-mère dans la nature japonaise. La transmission a ici une place importante : des boites de bambous au contenu précieux, la lecture des idéogrammes et le secret des herbes sauvages. Keiko attend, regarde sa grand-mère, de loin, de près, avec son kimono dont les manches dansent comme des ailes de papillon. Un papillon blanc sur des gerbes laissées à terre et toute la poésie du deuil est relevée.
Et je vous laisse avec un passage:
« Keiko aime l’Aïeule,
son visage aussi plissé
que les pommes
qui ont passé l’hiver. »