Speedy Gonzalez aux jeux d'été de Londres ? Non 2012 c'est un peu trop près, mais Rio 2016, je suis prêt à en prendre le pari !
Glané sur un papier paru dans Cyberpresse en cette période de faste olympique…
Le jour où l'on créera des super-athlètes grâce au dopage génétique n'est pas si lointain, avancent avec inquiétude quelques observateurs. Tricherie dernier cri ? On dénombre aujourd'hui jusqu'à 200 gènes liés de près ou de loin à la performance sportive.
Imaginez si l'on pouvait, à l'aide de modifications génétiques, améliorer le transport de l'oxygène, augmenter les capacités cardiaques, optimiser le développement des fibres musculaires et mieux gérer l'énergie métabolique. Les possibilités pour les athlètes seraient alors immenses, non ?
Plusieurs recherches menées avec des souris ont donné des résultats spectaculaires sur la modification des gènes ou, indirectement, la manipulation de molécules exogènes liées aux gènes. En 2007, des chercheurs de l'Université de Cleveland (Ohio) ont obtenu une "super-souris" en surexprimant l'enzyme PEPCK-C associée à la production d'énergie, indique le magazine Sciences et Avenir. Le résultat ? Une souris capable de franchir 6 km à 20 mètres /minute. Normalement, elle ne peut tenir plus de 200 mètres à cette vitesse !
Il y a encore trop de risques et d'effets secondaires mal maîtrisés. Le dopage génétique n'est donc pas pour demain, mais on y travaille. Est-ce que des athlètes vont l'essayer quand ce sera possible ? Bien sûr. C'est inévitable, les athlètes chercheront toujours ce qui les aidera à repousser leurs limites. Certains n'hésiteront pas à franchir la ligne éthique.
En Russie, il serait aujourd'hui possible de se doper avec un médicament de thérapie génique, le Repoxygen, indique-t-on dans Sciences et Avenir. Le coût : 15 000 $. Le médicament a été conçu pour traiter l'anémie, mais les essais sont demeurés au stade préclinique, le Repoxygen induit un gène supplémentaire de l'EPO pour augmenter la production de globules rouges.
L'avènement de la sélection génétique, qui se ferait déjà au Japon et en Australie, est plus plausible. On cible de jeunes athlètes prometteurs dotés de gènes liés à la performance. Pourquoi étudier la génétique sportive ? Réponse : "En identifiant les gènes, on peut mieux comprendre comment fonctionne la machine humaine. Si on sait comment le cœur ou les muscles s'adaptent à l'effort, on pourra mettre au point des programmes d'entraînement plus adéquats".
On n’a pas fini de se marrer en applaudissant nos futurs récipiendaires de la Légion d’honneur !