Magazine Société

C’est le DRAME DES HARKIS… victimes de HAUTE TRAHISON…

Publié le 20 février 2010 par Harki45

Nous reproduisons ci-dessous la lettre qui nous a été envoyée de Madame Dahbia.

C’est le DRAME DES HARKIS… victimes de HAUTE TRAHISON…

Novembre 54.

Une drôle de guerre s’annonce, du genre de celle qui va opposer deux frères, le fils à son père… et pourtant, tous deux aiment passionnément leur terre, leur gourbi, leur mechta, leur douar, le lieu où ils sont nés, là où leurs ancêtres reposent, là où ils puisent leurs racines…

La parole donnée, il y PERDRA SON AME ET SON HONNEUR... d’homme et de soldat…

C’est le DRAME DES HARKIS… victimes de HAUTE TRAHISON…

HONTE SUPREME pour ceux qui en porteront le poids tout le restant de leur vie.

Celui qui a trahi cette ‘main amie’ qui lui a été tendue… jadis, celui qui a ‘donné et reçu la confiance’, celui qui a abandonné, laissé mourir… un peu comme une bête… souvent comme un martyr… toujours comme un brave… ce frère d’armes qu’il a renié…

Puissent-ils ne jamais trouver le sommeil.

Chaque Harki a son histoire… et son drame, c’est d’avoir crû en la parole de la France.

Certains officiers ont trouvé la force de s’opposer… au mépris de leur carrière et souvent au péril de leur vie… qu’ils en soient ici HONORES ET REMERCIES, ils ont conservé intact leur Honneur.

Deux mille ans d’histoire ont vu l’Afrique du nord occupée par les Carthaginois, les Romains, les Vandales, les nomades, les Arabes, les Espagnols (les Maures), les Turcs et enfin les Français.

Les Harkis, lors de l’affrontement qui nous préoccupe, ont tout simplement choisi de rester fidèles à leur seule Patrie d’alors… la France, n’en déplaise à leurs détracteurs.

Puis, TRAHIS, ABANDONNES, LIVRES DESARMES, PIEDS ET POINGS LIES à ces mêmes détracteurs, ILS ONT SUBI « L’HUMILIATION SUPREME »  jusque sous les remparts de leurs propres casernes dont les portes restaient « bouclées » pour celui qui venait chercher l’aide que lui avaient promis ses chefs lors de son engagement, le condamnant à la mort dans des souffrances atroces dont les oreilles des murs d’enceinte se souviennent encore et pourraient témoigner. Ils ont alors subi les « PIRES ATROCITES GENOCIDAIRES »,  de celles qui génèrent la honte, et murent à jamais dans le silence, de celles dont la plaie est mortelle et ne se referme jamais.

Mais pour les gouvernements de l’époque, en vertu de l’héritage et de la pensée colonialiste du XVIII et XIX ème siècle, ce n’étaient… QUE DES ARABES.

Devenus gênants puisqu’inutiles pour la gloriole Française, il fallait maintenant les « éliminer » alors autant que cela reste « une histoire d’Arabes » !!! le gouvernement Français, lui, à l’instar de Ponce Pilate, s’en lave les mains.

Et ils se sont tous « emmurés » dans ce « silence » de la honte subie, que d’aucuns se sont empressés d’interpréter comme un « aveu » de culpabilité et non comme un « dégout » ressenti… car il allait dans le sens du ressentiment qu’ils nourrissaient à leur égard…

Ils les ont alors condamnés sans procès, sans juges, sans avocats, véritable tribunal de l’inquisition… condamnés sans appel à brûler dans les feux de l’enfer.

Ils ont tout simplement oublié que l’on ne peut être à la fois « juge et partie ».

Ceux qui sont arrivés en métropole se sont vus parqués dans des « réserves d’Indiens », de façon à ne pas incommoder les « Français de souche », avec leur mode de vie d’un autre âge et leurs manières de « sauvages », relégués en quelque sorte au rang d’ « animaux que l’on parque dans un zoo ».

Exilés dans leur propre pays, ils connaissent la relégation, infantilisés à l’extrême, victimes d’une « administration dédiée » qui les méprise et les « vole »,  ils se « renferment » sur eux-mêmes et ne communiquent pas.

D’aucuns se chargent de le faire pour eux à leur façon et leur fabriquent une image de « collabos » qu’en fonction du « dégoût » qui les habitent, ils ne prendront même pas la peine de contredire.

Les coupables, des sommets de l’Etat Français aux soi-disant « Intellectuels de gauche », portent tous la même responsabilité, les uns pour avoir « décidé », les autres, pour avoir « validé ».


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Harki45 1604 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte