Comme il est rare de trouver, à l'heure du tout rapide et du tout industriel, des êtres à contre-courant. Géraud Laurentin est l'un de ceux-là. Je connais depuis peu de temps ce – presque - quadragénaire pour l'avoir vu travailler consciencieusement, silencieusement presque pieusement dans mon appartement. Il aime le bois dont il parle avec grand respect de la noblesse, comme s'il évoquait un être cher.
Jamais, durant son intervention, je ne l'ai entendu parler de son autre activité : celle de créateur de lampes.
« Géraud Laurentin, verre, bois, lumière sur mesure » dit la page d'accueil de son site internet (> Lien ) où vous pourrez avoir un aperçu des qualités du garçon. Aussi, lorsque Géraud m'a annoncé exposer jusqu'au 21 février ses oeuvres au Viaduc des arts à Paris, je n'ai pas hésité.
On revient enchanté d'avoir vu un magnifique travail d'artisan. Un petit coup d'oeil à la biographie de Géraud vous indiquera qu'il a plusieurs cordes à son arc. D'après une de mes sources, ce singulier semblable excelle aussi dans la pratique du blues. Laurentin est décidément quelqu'un dont il convient de regarder avec attention l'amoureux travail. Car il y a beaucoup de bonnes choses cachées chez cet homme-là.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble