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Stage 4, réflexion (obligatoire, sujet libre) : la liberté en éducation

Publié le 20 février 2010 par Alexandre Pachot

La liberté peut se conjuguer à toutes les sauces:

  • en Amérique du Nord, le capitalisme c’est la liberté pour certains d’exploiter les autres;
  • au Québec, « la liberté n’est pas une marque de yogourt » (Pierre Falardeau);
  • en informatique, il y a les logiciels libres, ce qui permet aux utilisateurs d’avoir le code source du logiciel et de l’adapter à la communauté, alors que certains systèmes préfèrent l’exploitation des utilisateurs;
  • en informatique, il y a aussi le format de données, qui peut soit répondre à une norme ISO, comme c’est le cas avec les documents OpenOffice.org, ou qui peut suivre un schéma propriétaire comme c’est le cas pour les .doc;
  • concernant les droits d’auteurs, soit on peut avoir un copyright classique, ce qui limite l’œuvre dans son exploitation future, soit l’auteur peut décider de mettre son œuvre sous copyleft, comme c’est le cas avec la licence Creatives Commons by-sa qui assure d’une part à l’auteur la paternité de son œuvre, mais n’entrave pas l’évolution de l’œuvre dans son exploitation possible.

Qu’en est-il en ce qui concerne l’éducation, et plus précisément la liberté des élèves, la liberté des enseignants, la liberté des établissements d’enseignement ?

Voici quelques questions :

  • concernant la liberté des élèves, je me rends compte que leur liberté est restreinte, notamment concernant leur accès internet. Le but de l’éducation, n’est-ce pas d’éduquer et d’ouvrir des portes aux élèves au lieu de les fermer ?
  • concernant la liberté des enseignants, pourquoi ne les laisse-t-on pas choisir ce qui leur semble la meilleure pédagogie ?
  • concernant les établissements, jusqu’où va leur liberté d’action ?

Les étudiants en éducation en stage ne sont pas rémunérés, et visiblement cela serait une histoire de syndicat. J’ai donc le point de vue suivant, ne pas vouloir adhérer à un syndicat tant qu’il décide de ne pas aborder les sujets suivants, qui me sont chers :

  • la rémunération des étudiants;
  • les journées pédagogiques;
  • les commissions scolaires.

J’ai donc demandé si on était obligé d’adhérer à un syndicat, si on pouvait choisir son syndicat. Et la réponse que j’ai eue est qu’il fallait aller dans le privé pour cela. Je me demande si du coup il n’y a pas plus de liberté dans le privé.

Les deux principales composantes du système éducatif dont j’ai du mal à comprendre, ce sont les commissions scolaires et les journées pédagogiques. Concernant les commissions scolaires, j’ai du mal à comprendre toute cette hiérarchie. On me dit que c’est pour avoir plus de services. Personnellement, j’ai l’impression de me heurter à un mur : soit, ce sont des sites internet qui sont bloqués, soit il faut plus d’une semaine pour avoir une réponse négative à savoir si je peux connecter mon outil de travail au réseau. Concernant, les journées pédagogiques, j’ai du mal à comprendre quel est le bénéfice que les élèves peuvent tirer d’une journée où les enseignants ont tendance de travailler plutôt individuellement qu’en coopération.

Les employés de Google ont 20% de leur temps pour travailler sur des projets qui les intéressent. Ne pourrait-on pas imaginer de même laisser plus de temps libre aux enseignants afin qu’ils participent à des projets, que les enseignants produisent du matériel disponible pour la communauté, et que chacun puisse enrichir le travail des autres ?


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