La Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité (lien vers la convention) est devenue un modèle international pour les pays développés et les pays en développement qui s'emploient à adapter leur législation de manière complète et effective. Des exposés sur l'Inde, le Mexique et l'Allemagne présentés lors du forum du Conseil de l'Europe sur les bonnes pratiques en matière de cybercriminalité ont mis en évidence l'influence des principes de la Convention sur les politiques de ces pays.
Les participants au Forum - venus notamment du Brésil, des Etats-Unis, du Japon, d'Israël, du Mexique, du Pakistan, du Sénégal et du Nigeria - ont étudié le cas de l'Inde dont la législation sur la cybercriminalité, en cours d'élaboration, s'inspire des principes et dispositions de la Convention, notamment sur la pédopornographie.
" Pour porter ses fruits, toute campagne de lutte contre la cybercriminalité doit avoir la même ampleur que le phénomène qu'elle entend combattre. Les malfaiteurs sont trop souvent en avance sur nous et nous ne devons pas leur laisser de nouvelle chance de creuser l'écart " a déclaré Maud de Boer-Buquicchio, Secrétaire Générale Adjointe du Conseil de l'Europe.
La Convention du Conseil de l'Europe sur la cybercriminalité offre un cadre de coopération internationale sans équivalent. Elle a d'ores et déjà été signée par 43 pays du monde entier dont 21 l'ont ratifiée. Elle a notamment été ratifiée par les Etats-Unis et signée par l'Afrique du Sud, le Canada et le Japon. Les demandes d'adhésion du Costa Rica, du Mexique et des Philippines sont en cours d'examen.
Pour en savoir plus sur la contribution du Conseil de l'Europe au Forum sur la gouvernance de l'Internet, consultez notre dossier spécial à l'adresse : http://www.coe.int/internetgovernance/fr.
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