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L’investigateur

Par Gicquel

« L’investigateur » de Attila Gigor ( Studio Canal )

Sortie cinéma , le 19 août 2009

En dvd , le 23 février 2010L’investigateur

Je ne connaissais pas ce film et encore moins son auteur. Un ratage comme on dit, puisque au final Attila Gigor et son investigateur valent plus que le déplacement. L’histoire déjà sur le papier est un brin surprenante : à part la pratique de l’autopsie, notre héros ne s’intéresse pas à grand-chose. Seul le sort de sa mère très malade le préoccupe. Il n’a pas l’argent nécessaire pour l’opération, quand un mystérieux commanditaire lui propose de commettre un meurtre en échange d’une très grosse somme.

Déterminé dans son boulot,froid,mécanique,  l’homme répond de la même façon à l’offre qu’il exécute sans s’intéresser à l’identité de sa victime . Mais une fois son geste accompli, un concours de circonstances l’amène à y regarder de plus près…

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C’est le début d’une autre histoire, un autre film dans lequel le praticien devient le fameux investigateur . Toujours aussi lisse et  emblématique, le voici substitut de la police qui le soupçonne fortement d’être l’auteur du crime . Son attitude est trop suspecte. Mais pour quel mobile ? Et son alibi est en béton …

«  L’investigateur » est donc un film policier que Gigor ne conduit pas forcément comme un thriller. Il y a quelques  entorses au genre , des moments purement surréalistes, ou  plutôt drôles, avec ce personnage central qui n’a rien d’un serial killer. Les autres  font peur, et  inquiètent par leurs mauvaises manières . La femme de la victime  ne semble pas trop attristée par la disparition de son cher et tendre, alors que tous  ces rendez vous mystérieux chez un avocat aussi pourri que son appartement font désordre.

L’investigateur

La copine ...

L’investigateur

La soeur ...

Sans exagérer l’habileté de la réalisation, Gigor a quelques trouvailles de mise en scène qui relance le manège , quand celui-ci tourne un peu à vide, un peu trop en rond .Son regard décalé dans l’humour noir sauve la face de notre héros qui en fin de compte devient très vite attachant. Il s’appelle Zsolt Anger, et tient son rôle à la perfection.Il  a  remporté  plusieurs prix à Budapest ,Varsovie et  Brastislava.

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