Lost Little Girl" (1967)" />
Aujourd'hui dans notre cycle de ballades Doorsiennes, premier extrait des deux extraits programmés de l'album Strange Days, sans aucun doute le sommet des Doors avec The Soft Parade et Waiting For The Sun (bah ouais, y a que les cons qui ne changent pas d'avis).
Un album sans défauts, vraiment aucun défaut ne vient gâcher ce disque merveilleux grandiose. C'est ici notemment que l'on retrouve le célèbre When The Music's Over, long et remarquable morceau de 11 minutes, qui clôt le disque (très court: 35 minutes, et Waiting For The Sun sera encore plus court). Mais niveau tube il n'y a pas que ça, oh non... On retrouve également Love Me Two Times, Moonlight Drive, People Are Strange, rien que ça!
Mais le morceau qui va nous intéresser ici n'est autre que You're Lost Little Girl, magnifique ballade (ben ouais, c'est un cycle sur les ballades des Doors...) lente et énergique chanson en même temps. Parlons d'abord de l'anecdote qui va avec le morceau, pour vous dégoûter d'emblée (oui, je suis un sadique...). Voilà. La légende veut que, pendant l'enregistrement du morceau, la groupie de Jim Morrison était en train de lui lécher délicatement... euh... enfin vous voyez ce que dire.
Le pire, c'est que cela colle avec les paroles (I think that you know what you do...), ce qui fait furieusement penser que l'anecdote est vraie... Hum... Enfin bref, passons à autre chose, voulez-vous...?
Cela commence qur une constante ligne de basse (ou peut-être de claviers, après tout les Doors n'avaient pas de bassiste fixe) quand soudain, une guitare résonnante, lointaine arrive, ainsi que la batteire toute douce et Jim Morrsion tout doux!
Quand soudain tout se gâte sur le refrain, Ray Manzarek débarque véritablement, Robbie Krieger nous fait délicatement profiter de tout son talent, John Densmore y va plutôt franco énergique, et Jim semble être en bonne forme (normal, si l'on en croit l'anecdote... ok je sors)
Après un bridge de guitare très réussi, le refrain reprend merveilleusement de plus belle, pour enfin revenit comme au début, ralenti, et cela se termine dans une apothéose de cymbales...
Rein à redire, cela est magnifique.
NOTE: 19/20