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Accouchement sous X et mépris des enfants!

Publié le 26 février 2010 par Orlandoderudder

Consternant:

http://actu.orange.fr/france/enfant-reclame-par-son-pere-la-reconnaissance-en-paternite-annulee-en-appel_501680.html

Marre de l'accouchelment sius X qui favorise l'abandon par les mères! De quel droit autorise t-on les recherches en  paternité alors qu'on permet aux mères de laisser choir leurs mômes? Ca suffit:

Egalité!

Marre aussi des "paternité imposées", des" enfants dans le dos", si fréquents! Marre de l'indifférence envers les mômes!

Un père doit se battre pour "récupérer" son enfant...Il est bafoué, humilié, suspecté....beaucoup se désespèrent et renoncent! Il est rare que l'on confie un fils, une fille à son père... Même en cas de mère maltraitante, autre sport à la mode! Et s'il est immigré, c'est pire!  Et si l'on réussit,  après, il faut tenter de "réparer" les dégâts subis! Et gérer l' "amputation du père", fort à la mode! J'en sais quelque chose!

Responsabilité

Les marmots ne sont pas des jouets! Je sais, on préfère les bébés-phoques! Ca, au moins c'est gratifiant!

Un peu d'amour, ce serait trop demander? Juste un peu...

Les enfants d'abord!

Merci à Elisabeth Badinter qui comprend ces choses et milite! Elle m'a aidé, par son travail, à vaincre! Mais ce n'est pas de la tarte!

oui, merci...Mais aussi pour avoir préparé ce lent travail sur moi-même qui a été achevé par mon fils qui ne le sait pas.  Et par l l'aide des éducateurs. Car le clarté de Badinter m'a aussi mis sur la voie de la compréhension. Même par ces critiques acerbes du victimat féminin complaisant, car elle l'a compris... Lentement, durant ces procédures, ces longues démarches, j'ai appris à éloigner de moi la rancoeur, voire la haine. A vouloir, malgré tout restaurer les liens entre un fils et sa mère. Que j'avais du mal à supporter. Il a fallu apprendre à ne pas la mépriser... Comprendre?non: je ne comprends pas...MAis mon fils, dans son conflit même avec elle m'a rendu meilleur, un peu... Peu à peu, malgré les difficultés, j'ai éloigné de moi cette agressivité envers ce qu'il faut bien appeler une coupable (la justice l'a évoqué, même s'il n'y a pas eu de condamnation en correctionnelle)... Ne rien céder, certes, mais ne pas sombrer dans l'aigreur,l'animosité... trouver une sorte de paix dans tout ce foutoir affectif, dans mon inquiétude... Refuser de haïr, oui... Pardonner? Ca ne m'appartient pas. De quel droit? Pas plus que de cindamner, maintenant. Il y a eu tant de souffrance... tant de mépris. Et moi,j'ai découvert, grâce à mon fils que nul n'a le droit au mépris. Qu'il faut trouver en soi l'amour et la bienveillance, même si ça doit mordre...Car je ne cède rien.

Haïr?j'ai failli.Vraiment.Me salir. Comment protéger un ado si l'on est plein de haine? Et,pensant surtout faire dun bien à mon fils, j'ai découvert qu'il me faisait, sans le savoir, encore plus de bien. A la lumlière aussi du discours de Badinter sur l' "identité" masculine... La paternité.La "parentalité", comme ils disent. Et me voici "papa gâteau" tandis qu'il m'a reproché de ne pas être assez sévère... Et moi, qui me croyais malin, juste et fort, j'ai découvert que c'était du flan: rien.Ma fragilité, mes hésitation...je navigue à vue. Elle doit être insuffisante, mon éducation... Je fais ce que je peux... L'amour ne suffit pas. Quel amour?  L'amour?je l'ai découvert come ça, un jour, en épluchant des carottes pour le repas. Epluscher des carottes n'a jamais plus eu le même sens pour moi. Oui, ma définition de l'amour, c'est "éplucher des carottesz"...Ca vole bas. Certains l'on compris.Il faudrait que je le dise à Badinter.

Oui, j'ai la dent dure.Mais j'ai vaincu la haine, la facilité, la mocheté.Et c'est un enfant blessé qui m'a appris à le faire. Voilà.Dans l'inquiétude, l'inconfort, la ruine, les désillusion, il me reste quelque chose de profond.%Une joie à la con. Une certitude: éplucher des carottes. Donner à manger. Rôle de mère?  mors je suis mère aussi.C'est beaucoup. je fais des gâteaux. Identité masculine. J'aime faire la vaisselle... Et c'est au fond de moi tandis que rien n'est réglé, quetout est fragile, que je vieillis aussi (mais ça, j'aime)... Avec mes carottes, comme un con: Que ma joie demeure. Et puis mon père, et puis Germaine...j'eusse aimé qu'ils fussent là, pour voir que j'ai vaincu la haine...Peut-être pas toute mon agressivité, ma rancoeur, mais tout de même.Grâce à mon fils, à Badinter et en épluchant des carottes. Ce serait une belle épitaphe, non: "il épluchait des carottes"? Ca me suffit. Vale, ad usque fidelis. Qu'importe, j'ai vécu et toute cete sorte de chose. Mon coeur est un gant de boxe: il cogne dur à l'intérieur, mal mais dur!

Les carottes? en mirepoix plus gros, sautées au beurre avec des oignons, des lardons et, tricherie, un peu de pectine à confitures pour les rendres fondantes, brillantes, chatoyantes, laquées, glacées  comme des marrons.

Eplucher des carottes, identité masculine...y aurait bien du symbole là-dessous... Ca doit faire mal à la carotte!


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