Le Salon International du Livre et de l’édition de Casablanca continue à tâtonner et à chercher sa voie.
Comme point d’ancrage, cette XVIème édition, organisée en collaboration avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, a jeté son dévolu sur les « marocains du monde » !
Oui, pourquoi pas ?
Faire découvrir au marocains d’ici les talents divers et variés de ces « Marocains d’ailleurs » est sûrement une belle manière d’assurer le lien identitaire qui nous unit.
Est-ce que cette édition du SIEL y aura réussi ? Seule la pérennité de ce lien constituera une réponse à cette question et il est trop tôt pour le savoir !
Cette 16ème édition aura été marquée par une organisation un peu plus rigoureuse que les précédentes. Un pavillon annexe a été réservé aux livres pour enfants, ce qui a permis une circulation plus fluide à l’intérieur du Salon.
Comme toujours, on peut critiquer le manque de communication et de chaleur qui continue à exister entre les auteurs invités et le public, malgré les points de rencontre prévus. Est-ce dû à l’organisation ? Ou bien au public assez timoré ? Ou encore aux auteurs eux-mêmes ?
En tous cas, cette manifestation culturelle a l’immense avantage d’exister !
Elle pourrait se démultiplier en des expériences délocalisées vers les autres grandes villes du royaume, dans un cadre, mieux adapté, plus modeste ou plus spécialisé.
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