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Le recéleur d'un Shakespeare rare nie les chefs d'accusation

Par Actualitté
Alors lui, il est sacrément bon, au point que son histoire mériterait presque d'être publiée. Petit retour sur les aventures de Raymond Scott, homme prétendument d'affaires, qui réclama un beau jour de juin 2008 l'expertise d'un ouvrage de Shakespeare, datant de 1623 et volé en 1998.
À Washington, le bonhomme Scott réclame donc une estimation, mais ça ne fait ni une, ni deux : les experts reconnaissent l'ouvrage dérobé et notre type se fait gentiment recevoir par la police.
Le recéleur d'un Shakespeare rare nie les chefs d'accusationAprès tout, le livre vaut 3,7 millions €, difficile de passer inaperçu. Raymond se fait donc accuser de vol. Et rétorque qu'il s'agit d'un cadeau de sa copine, qui avait fait un séjour à Cuba, puis d'un achat qu'il aurait lui-même fait au même endroit.
Il en arrive même à assurer que l'exemplaire n'est pas celui qui a été volé et que les autorités se méprennent. Pour mémoire, 750 exemplaires avaient été imprimés à l'époque et seule une quarantaine serait encore en circulation.
Finalement, c'est près de trois mois plus tard que le livre va regagner l'Angleterre, sous haute surveillance et bien entouré.
Fort de ces péripéties, Raymond, quel que 20 mois après le début de cette mésaventure passe en justice devant la cour de Newcastle Crown et nie en bloc les trois chefs d'accusation, à savoir recel, vol et détention. Pour le moment, il est libéré sous caution, et le procès a été ajourné jusqu'en mai. La BBC précise que Raymond s'est présenté à la cour avec un treillis vert des des lunettes de soleil Christian Dior, à 3200 € la monture...
La date provisoire de la prochaine audience tournera vers le mois de juin.

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