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The Doors - "Riders On The Storm" (1971)

Publié le 04 mars 2010 par Olivier Walmacq

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Ainsi S'En Ira La Pluie, qu'il disait Christian Décamps... Et c'est en ce sombre jour de Juillet 1971 que la pluie s'en est allée. Le soleil est resté, a tenté de percer à deux reprises ensuite, mais le soleil n'est rien sans la pluie. Et ça, le soleil l'avait bien compris.
A l'image de cet épitaphe qu'est Riders On The Storm ou la pluie semble gronder une ultime fois, face aux autres qui essaient de la suivre. Sept minutes titanesques dans un album qui ne l'est pas moins.

L'ultime heure a sonné. Dans peu de temps il n'y aura plus rien. There's a killer on the road, et il a sûrement contribué à l'arrêt de la pluie. Cette pluie qui, après presque 50 minutes où elle retient son souffle, se dégage enfin pour LE chant de cygne.
Elle actionne avec elle les cristalins claviers qui viennent se perdre dans la flaque d'eau déchue. Elle va pour ses dernières heures vers quelque chose d'oppressant, de mystique.
Et quand elle arrivera à Tar elle se rendra compte que tout n'est qu'évaporation. Alors, comme elle ressent sa fin, elle donne tout dans un ultime chant de désespoir, qui laisse penser qu'elle s'évaporera loin, et qu'elle emportera avec elle les sentiments confus des rockeurs partis à jamais.

Dans cet ultime chant de désespoir, la pluie s'avoue dépassée. Elle ne tiendra plus longtemps. Tout disparaîtra pour laisser place à l'absorbation de l'exosphère (et tout ce qu'elle contient) dans un néant profond. Dans le vide.
Restera juste des cavaliers sous l'orage. Mias il n'y aura plus d'orage puisque tout aura disparu. Alors il n'y aura plus de cavaliers non plus.
Et tout laissera place à un andorgyne venu d'ailleurs, à une face cachée de lune, à des langues d'alouettes en gelée, à une reine et à une belle paire de bollocks.
Tout alors se reconstuira peu à peu en mémoire de l'univers ancien. En mémoire d'un univers qui aura laissé derrière lui Light My Fire, Love Me Two Times, Touch Me, Love Her Madly.......

The End.

NOTE: c'est au-delà du notable

Demain, petit épilogue...


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