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L'homme au masque de cire

Publié le 04 mars 2010 par Olivier Walmacq

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Genre : horreur, fantastique

Durée : 1h28

Année : 1953

Réalisation : André de Toth

L'histoire : Au bébut du siècle à New-York, Jarrod (Vincent Price) est un brillant sculpteur sur cire qui expose ses oeuvres dans un petit musée. Parmi les personnages célèbres qu'il a crée, les 2 plus belles pièces de sa collection restent Marie-Antoinette et Jeanne d'Arc, modelées avec toute son âme et qu'il considère comme ses "enfants".

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Un soir, son associé Burke provoque un incendie afin de récupérer l'argent de l'assurance car il estime que le musée n'est pas assez rentable.
Jarrod, voulant à tout prix sauver ses oeuvres et ses deux "enfants" se brûle les mains et le visage avec la cire fondue mais l'immense brasier finit par détruire tout le musée en peu de temps.

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Dix ans plus tard, alors que tout le monde croit qu'il a péri dans l'incendie, Jarrod réapparaît en chaise roulante et inaugure un nouveau musée.
Grâce à une nouvelle technique, son apprenti Igor sourd et muet(Charles Bronson) et son nouveau thème sur l'horreur, les tortures ou bien encore les assassinats, Jarrod sait que cette fois-ci ses expositions vont attirer du monde. Or, bizarrement au même moment, des cadavres commencent à disparaître de la morgue de New-York...

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(Après avoir vu ce film, vous ne verrez peut-être plus les personnages du Musée Grevin de la même façon!)

La critique d'Ideyvonne : Nous revoilà dans un classique du cinéma d'épouvante des années 50 et bien que le scénario soit basique, il est admirablement interprété par Vincent Price (très à l'aise dans ce genre) mais également par un petit nouveau à l'écran : Charles Bronson.
Dès le début du film, on s'aperçoit que les plans cinématographiques sont bien étudiés, que les décors et les costumes sont détaillés et c'est donc avec délectation qu'on se plonge aisément dans ce "siècle des lumières" où la population était très friande de découvertes et de sensations nouvelles.
En plus de cela, De Toth nous laisse avec un suspense qui perdure tout au long de ses 1h28 et qui ne s'arrête qu'au dernier plan...

Autre chose pour vous appâter? Certaines scènes du film ont été tournées en relief stéréoscopique (voir l'affiche) c'est à dire qu'il faut le port de lunettes polarisantes pour avoir la sensation de relief et de profondeur de l'image.
Malheureusement, "André De Toth privé de l'usage d'un de ses yeux (tout comme John Ford) n'eut jamais la possibilité d'admirer son chef-d'oeuvre en relief et malheureusement pour nous ce sera pareil puisque ces lunettes ne se trouvent presque plus!

Note : 15/20


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