Les zamidézanimos n'aiment qu'eux-mêmes. Et mal. Ils n'apprécient pour la plupart, que les bêtes mignardes et s'identifient...Ils trouvent les dauphins intelligents alors qu'ils sont au-dessous du handicapé mental... Ils veulent, et la mode fut lancée par le nazi schoenichen préserver les espèces...Mais surotu les jolies... Parce que les requins sont en voie de disparition, paraît-il...Mais ça n'est pas à la mode et malgré leurs grands proclamation d'aimer les bêtes, les zamidézanimo s'en foutent. Moi aussi d'ailleurs, mais je ne la ramène pas avec mon bon coeur exhibé! Pur leur faire honte, à ces zamidézanimo, un poème d'Hugo qui leur balance, en fait, une bonne baffe dans la gueule:
<p>Victor Hugo J'aime l'araignee</p>
« J'aime l'araignée »
(écrit en juillet 1842)
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce
qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne
souhait ;
Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs
êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur
guet-apens ;
Parce qu'elles sont prises dans leur œuvre ;
O
sort ! fatals nœuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée
un gueux ;
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce
qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre
nuit.
Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au
pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez
le mal !
Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout
veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les
écraser,
Pour peu qu'on leur jette un œil moins
superbe,
Tout bas, loin du jour,
La mauvaise bête et la mauvaise
herbe
Murmurent : Amour !
Les Contemplations, Livre III,
« Les
luttes et les rêves », XXVII, 1856.