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Meilleurs voeux pour un espoir

Par Kilgore

>> La récente cérémonie des Césars a vu le triomphe mérité d'Un Prophète et de son interprète principal, Tahar Rahim, sacré meilleur acteur et meilleur espoir masculin, une première dans l’histoire. Alors voilà, si Rahim a sans nul doute livré une prestation phénoménale, il en est certains (dont moi) pour regretter que le talent, la carrière et l’année formidable de Vincent Lindon n’ait pas été récompensés, que le palmarès n’ait pas été plus équitable (il fallait faire émerger un film), bref qu’un acteur dans son premier rôle au cinéma rafle tout, aussi éclatante qu’ait pu être son interprétation. De même qu’un Reda Kateb ou un Adel Bencherif n'auraient pas fait d'indignes Césars du meilleur second rôle (mais bon, l’avantage avec Arestrup, c’est qu’il est tellement bon qu’il tue dans l’œuf tout embryon de débat là-dessus).

Et puis, autre regret qui me conduit à poster ceci, l’acteur sans doute le plus prometteur éclos cette année (A l’origine, Je suis heureux que ma mère soit vivante, Qu’un seul tienne et les autres suivront), a à peine été évoqué parmi les nommés, sans doute parce qu'il est naturellement discret, et surtout n'a pas bénéficié de l'exposition médiatique qu'a offert Un Prophète à son acteur. Si je crois en Tahar Rahim, dont les choix augurent d’une carrière extrêmement intéressante (prochains Kevin MacDonald et Lou Ye), je crois aussi profondément en Vincent Rottiers. Petite séance de rattrapage ci-dessous, pour présenter le jeune homme.



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