Magazine Cinéma

I love you, Phillip Morris (2010)

Par Eric Culnaert

I love you Phillip Morris sur la-fin-du-film.com

La vie de Steven Russell (Jim Carrey) a beau être une incroyable histoire vraie, elle ne débute que par un tissu de mensonges : un accident de voiture brise son image de bon père, mari modèle, gentil flic, chrétien enthousiaste. Il se révèle alors à lui-même et à la face du monde : openly gay, il déménage, trouve un job et mène grand train avec son petit ami. Cependant, Steven ayant à cœur de gâter son amoureux et cette vie étant bien au-dessus de ses moyens, il devient un pro de l’arnaque aux assurances. Il se fait chopper, et après avoir tenté l’évasion et perdu son ami mort du Sida, il se retrouve en prison…où il rencontre Philip Morris (Ewan Mc Gregor), dont il tombe désespérément amoureux.

Se faisant passer pour un avocat, il manigance pour partager la cellule de son protégé, le gâter, puis va plaider et obtenir sa libération (!!).

Ensuite, il devient directeur financier d’un grand groupe texan, où il fait fortune avec son bagout, son salaire mirobolant… et les intérêts de comptes dormants qu’il fait fructifier et dont il récupère 50%. Ca finit par se voir, il tente une cavale, mais Phillip, dégoûté de la duplicité avérée de son amoureux, le rejette amèrement.

Retour à la case prison, après plusieurs évasions plus qu’audacieuses, il retrouve Phillip… et ils se font arrêter tous les deux, l’un pour fraude et évasion, l’autre pour complicité. C’est la fin de leur couple mythique.

Mais ça se gâte : Steven tombe très malade : diagnostic : Sida. Transféré en clinique privée hors de la prison, il s’apprête à mourir seul. Phillip, dévoré par le remords, le rappelle pour lui redire son amour. Steven meurt, apaisé. Peu après, Phillip est convoqué par son avocat, qui n’est autre que… Steven lui-même : ce forban a simulé sa maladie (puis son décès), provoqué son coma et son transfert…

Bref, quel cinéma, le voilà libre, libre de retourner plaider pour la libération de son chéri Phillip…

Mais là, c’est pas de chance, il se fait chopper, sauf que cette fois-ci, on ne joue plus : l’état du Texas s’étant senti ridiculisé, et la proc étant de la famille de l’ex-patron plumé par Steven, celui-ci écope d’une sentence exemplaire : perpétuité avec une seule heure de sortie par jour. Depuis, Phillip est dehors, et Steven moisit encore en taule, jusqu’à la fin de ses jours, et sans pouvoir mater Allociné… Ça, c’est vraiment vache !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Eric Culnaert 106 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines