Comment fallait-il faire pour gagner le titre ? Pas compliqué : racontez-nous une petite anecdote bien croustillante et vécue dans le cadre de votre travail, quelque chose qui croustille, hein...
Henri T.
Oh, ce n'est pas bien compliqué.
Je travaillais dans une banque, juste avant la crise.
Un matin, mon patron m'a annoncé que je faisais partie de la volée d'employés virés.
Deux jours après, il m'appelait pour dire qu'il s'était fait remercier aussi...
Sandra S.
Histoire pas forcément croustillante mais amusante - et puis comme qui ne tente rien n'a rien, je me lance ^_^ :
Vendredi : grande réunion d'équipe avec le chef d'agence
Au cours de cette réunion, un collègue de mon mari en profite pour se plaindre de ne pas pouvoir travailler dans de bonnes conditions, à cause des restrictions d'accès à certains sites.
Le chef d'agence demande à mon mari de s'occuper "de ce problème" dès lundi pour tout le monde travaille dans de bonnes conditions.
Lundi matin :
Mon mari demande au fameux collègue qui n'arrive pas à accéder à certains sites de lui adresser une copie d'écran, pour l'envoyer en exemple à l'informatique. A réception, il prépare son mail, met en attache la copie d'écran de son collègue, inscrit les destinataires du mail (autant dire la terre entière dont le directeur d'agence !)... Bref tout était prêt à l'envoi quand soudain il reçoit un coup de fil...
Un autre collègue qui avait également reçu la copie d'écran lui demande s'il avait jeté un oeil à l'adresse URL. Mon mari répond que non, qu'il avait juste vérifier qu'il y avait bien un message de restriction sur la page. Son collègue lui dit : "tu devrais jeter un coup d'oeil avant d'envoyer ton mail".
Imaginez sa stupeur quand il a découvert que le collègue lui avait envoyé une copie d'écran du site sexbrulant.com ! Bref rien à voir avec la choucroute ! Et je peux vous assurer que mon mari ne travaille pas dans un sexshop, mais dans les télécoms :o) :o) :o)
Une histoire qui a bien fait rire toute l'agence ... C'était culotté et bien tenté.
Mylène B.
bon bon bon , en faite je travaille a un accueil general , je mangeait des dragibus avec une collegue , sans regarder le comptoir ou les gens arrivent , et la je lui sort , hum mes preferés c'est les noirs , sont vraiment meilleurs , la j'entend rire , je leve la tete , un grand "black" attendait un renseignement
oups !!!!
voila comment se sentir mal et avoir une collegue pliée de rire ....
Sophie A.
Une anecdote qui croustille ? Ca touche forcément, de près ou de loin, à la bagatelle...
Une directrice de l'entreprise, respectée, autoritaire et intouchable, insistait pour que ses nom et prénom soit précédés de "mademoiselle", y compris dans l'annuaire interne, plutôt que du "madame" utilisé par défaut. Toujours habillée de façon très stricte, ne teignant pas ses cheveux, on lui donnait la petite cinquantaine alors qu'elle n'avait pas 40 ans. Il était de notoriété publique qu'elle portait en haute estime le directeur d'une filiale du groupe.
Un jour, la demoiselle est tombée enceinte. Pour faire taire les curieux qui posaient trop de questions, elle a un jour répliqué en réunion qu'elle avait eu recours à une insémination artificielle, donneur inconnu. Le fait qu'elle accouche de jumeaux est venu confirmer ses dires.
Sur son bureau, la demoiselle expose régulièrement de nouvelles photos de ses enfants : cela a l'avantage de mettre tout le monde d'accord, car les deux petits sont les portraits crachés du directeur en question.
Une autre directrice de l'entreprise (décidément !) a obtenu son poste grâce à sa proximité légendaire avec le président. Quand tout le monde en plaisantait derrière leur dos, eux deux continuaient de feindre d'ignorer que leur histoire avait été percée à jour.
Pour les vacances, le président allait toujours au Maroc. Officiellement, à partir de ce moment là, la directrice s'est prise de passion pour la Tunisie. Malheureusement, il y a des choses qui ne mentent pas, comme les indicatifs téléphoniques, ou les coordonnées d'hôtels... Un jour que la directrice téléphonait pour s'enquérir des nouvelles du bureau, on a même entendu le président, non loin d'elle, lui souffler de sa voix reconnaissable entre toutes : "Demande donc à la petite ce que donne le dossier B. !"
Lorsqu'ils sont rentrés bronzés, naturellement, ils ont continué de se vouvoyer...
Une statistique n'a-t-elle pas indiqué qu'on couchait en moyenne avec un collègue tous les sept ans ?