C'est que, comme plusieurs villes latino-américaines, San Cristobal a nommé un certain nombres de rues pour commémorer des dates importantes de son histoire (l'histoire du Chiapas). L'affaire pourrai passer quasi inaperçu si ce n'était du nombre de rues qui portent des dates au lieu de noms et du fait que ces rues soient toutes concentrées dans un même secteur du centro... On a donc plus l'impression de se déplacer dans le calendrier plutôt que dans une ville en se baladant dans le centre-ville.
On peut même faire une chaine de dates le long des rues de la ville. Ici, on part du coin 12 octobre et 5 février...
... et on marche sur 5 février jusqu'au croisement avec le 5 mai. (T'es où? Je suis entre 5 février et 5 mai! Ah, t'es le 20 mars alors!?). Encore plus cool, marcher sur 5 février un 5 février, ha! (Je l'ai fait, en passant, c'était même - coïncidence étonnante - un jour férié!)
Plus loin sur 5 mai, on peut se rendre jusqu'au premier mars... Notez aussi le nombre amusant de panneaux routiers sur ces petites rues à sens unique...
Et du 1 mars, on peut marcher dans le temps pendant plusieurs mois jusqu'au 20 novembre. Tiens, ce coin de rue me rappelle Quito, en Équateur, où j'avais noté une situation similaire et tenté d'imaginer ce que serait Montréal si on avait la même habitude...
Enfin, du 20 novembre, on peut même reculer dans le temps jusqu'au 28 août passé (ok, c'est une idée SF, on imagine bien que c'est pas possible de reculer et qu'il s'agit certainement du 28 août de l'année suivante, j'avais compris le concept).
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