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Nos Jours Heureux.

Publié le 08 mars 2010 par Flow


Nos Jours Heureux.

(réalisé par Eric Toledano, Olivier Nakacke)


"Tu sais ce que tu es?"

 

Oui ce film c'est ce qu'il est, ou plutôt ce qu'il n'est pas... Sans se prendre la tête, il nous offre un moment drôle, rafraichissant et empreint de nostalgie.


nos jours heureux haut

Rentrant à peine d'une colonie de vacances dans laquelle on m'a parlé de ce film, je me suis empressé de le regarder afin de rester dans l'ambiance. Et il a rempli son office, on s'y croirait et on a qu'une envie à la fin: y retourner!

Un film sans enjeux.
Il n'y a dans ce film pas le moindre enjeu psychologique, les personnages sont tous des archétypes plus ou moins fidèle à ce que l'on trouve en colonie: l'enfant qui veut partir, le génie flippant, les animateurs névrosés... Il n'y a pas non plus d'enjeu dramatique. On suit la colo du départ du train aller au départ du train retour sans que rien ne vienne perturber le déroulement du séjour. Le but est ailleurs, et il consiste à nous renvoyer dans notre enfance et cela fonctionne.

Nostaaaalgie!
Pour ce qui n'ont jamais connu les joies de la colonie de vacances (en tant qu'enfant ou animateur), le film peut sembler bien vide. Mais pour les autres, il rappelle à nos bons souvenirs les moments de franche camaraderie, les crises de nerfs, les grands jeux, les premiers émois, les premières boums... Tous ces moments fugaces, de joie, de peine, appartenant à des instants de la vie pour lesquels on éprouve de l'empathie car on y repense en se disant qu'à l'époque, tout était simple, qu’à l’époque nous étions heureux... Là est la force du film.

"Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs"
L'humour, léger et toujours drôle est un autre point marquant. Il repose en partie sur les épaules de Joséphine de Meaux, parfaite en névrosée borderline qui craque et insulte un enfant. Les autres ne sont pas mal non plus, entre l'assistante sanitaire sans diplôme, la bimbo qui fume avec les gosses pour tisser des liens, le directeur adjoint qui pense plus à s'envoyer en l'air et le directeur plus enfant que les enfants. Ces derniers ne sont pas en reste avec le Belge génial, le petit qui veut partir toutes les cinq secondes (sauf quand il le faut), celui qui n’arrête pas de poser des questions... Le passage de l'inspection de jeunesse et sport et hilarant. "Ils disent qu'ils sont jeunes et qu'ils font du sport... Quoi?! Jeunesse et sport!" Culte.

En conclusion, ce film n'invente rien et ne cherche pas à le faire. Il offre un peu de joie et de nostalgie à nos cœurs d'adulte qui ont oublié depuis longtemps ce qu'est le bonheur simple. Et pour cela merci.

Les+ :

- Drôle.

- Nostalgie.

- Le personnage de Caroline.

Les- :

- Cherche encore...

 

 

 

Note:

2


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