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Glace au lait de coco à la citronnelle et kumbawa, pulpe de fruits de la passion

Par Eric Bernardin

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Je ne sais pas ce qui est le plus chouette : la recette de la glace ou la présentation finale, pour le moins originale. En tout cas, je suis vraiment ravi de cet essai concluant. Je recommencerai.
Il y quelques jours, je vous avais dit que j'avais acheté une brique de 1 litre de lait de coco. Eh bien voilà à quoi elle a essentiellement servi.
C'est super facile à réaliser. Encore faut-il les ingrédients...
70 cl de lait de coco
le zeste d'un 1/2 kumbawa
1 baton de citronnelle
1 belle pincée de vanille en poudre (ou une gousse...)
150 g de sucre roux
1 g de guar
1 g de xanthane

(les deux s'achètent chez Kalys, mais sont surtout utiles si vous n'avez pas de sorbetière)
Fait chauffer le lait avec tous les ingrédients (mélanger d'abord ensemble le sucre et les deux "additifs") jusqu'à frémissement. Laisser tiédir. Filtrer. Puis mettre dans un récipient hermétique au congélateur (ou une sorbetière).
Au bout d'une dizaine d'heures, passer le tout au mixer (lames "cutter"). La glace va "foisonner", càd qu'elle va s'assouplir, changer de texture en emprisonnant des bulles d'air. Puis remettre au congélateur jusqu'au moment de servir.
Pour faire la présentation comme ci-dessus, prendre un fruit de la passion par personne, si possible d'un diamètre conséquent.
Mettre la pulpe des différents fruits dans un bol, et ajouter 3g de sucre par fruit. Bien mélanger.
Passer l'intérieur des fruits sous l'eau courante : ça aide bien pour se débarrasser des peaux qui adhèrent. Puis les sécher.
Remplir les demi-coques de glace. Verser dessus un peu de pulpe de fruits de la passion. Servir de suite.

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Bon, j'ai m...é pour le vin de dessert. Deux heures avant le repas, j'avais mon invité du jour qui m'a demandé au téléphone si j'avais besoin de quelque chose. Je lui ai dit non. Grosse erreur. Alors qu'il pouvait m'apporter le vin idéal pour accompagner cette gourmandise. J'avais au bout du fil le roi du liquoreux ... que dis-je ? le PAPE : Bruno Bilancini de Tirecul la Gravière. J'aurais bien vu un 2008, sorti tout droit d'une barrique. Les vins de ce millésime ont une fraîcheur vivifiante qui se serait bien accordée au fruit de la passion.

Finalement, le liquoreux que j'ai ouvert a été servi après le dessert, car ses notes de truffe et d'encaustique étaient loin d'être idéales. Moi, je l'aimais plutôt bien, ce vin (un Sauternes Raymond Lafon 1995). Il est déjà bien évolué, mais il avait une belle matière onctueuse. De la fraîcheur. Dès que Bruno a mis le nez dessus. Patratras ! Il te raconte que la vendange ne devait pas être parfaite, ce qui explique le nez n'est pas super net, etc etc... Ca m'a quasiment coupé l'envie de le boire ;o)

Je l'ai rebu le soir, tranquillement, à tête reposée. Je l'aimais bien à nouveau. Ouf ! 

Bref, Un conseil d'ami : n'invitez pas un oenologue à votre table !

(je dis ça, mais ils reviennent quand ils veulent : ce fut vraiment un repas super chouette!)

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