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The Who comme un décollage d'avion !

Par Actualitté
Départ immédiat pour les États-Unis ! En retard ! Taxi, direction Rossy. Pas d’embouteillage sur le périph’, ça tombe bien, pas de temps à perdre. Aéroport : courir direction la porte d’embarquement. Les bagages et moi passons au fameux scanner corporel. Impossible que la sécurité devine que je suis Laurianne alias Loïs Lane Super Bionique avec mp3 incorporé sous la peau.
Mais là, problème : la main sur le pistolet ils m’ont demandé de les accompagner « gentiment », pour discuter. Mes MPouvoirs3 les effraient. J'ai beau expliquer que j'écoute les Who et qu'impossible de m'en tirer... on me répond: « les Qui ? » Silence. Consternation... Au diable le beau mec qui m’attend aux États-Unis, je dois rendre ce service à l’humanité et propager les godd vibes des Who !
The Who- The Greatest Hits & More double album s'il vous plaît !
The Who comme un décollage d'avion !OK, alors les p’tits malins qui nous parlent des Who grâce aux Experts, merci et au revoir. Oui, oui, toi et toi là, dehors ! Non, mais ! Oui, certes, c’est bien sympathique de voir que les producteurs de séries américaines ont du goût ! Cependant les Who c’est bien plus que cela. Un double album dans les bacs depuis le 1er février que c’est agréable.
De plus, l’enchaînement des titres respecte l’évolution du groupe et c’est donc sans mal que nous passons de l’ambiance Beatles aux solos de guitares lesquels se prêtent allègrement à un décollage d’avion ! Et les émotions fortes sont à son comble quand on découvre que le premier CD est la version studio et que le deuxième c’est du live. Le live des années 70, des années 2000. Un concentré de bonheur !
« Who Are You » ? (de l’album éponyme en 1978)
The Greatest Hits & More est bien plus qu’un simple beast of c’est l’anthologie du rock dans un simple objet. A la question who are you ? C’est simple, The Who est un groupe britannique né dans les années 60 à l’époque de l’accent Beatles (« I Can’t Explain ») ; puis peu à peu les années 70 soufflent un son particulier où les guitares se déchaînent (« Won’t Get Fooled Again ») où l’opéra rock (« Love Reign O’er Me» tiré du second album opéra rock Quadrophenia 1973) devient une référence, où le rock mystique (« Eminence Front » tiré de l’avant dernier album It’s Hard 1982) déviant sur du rock progressif est nostalgie, où la fusion du rock et du beau, du bien et du bon ne sont presque plus aujourd’hui.
The Greast Hits c’est en effet bien plus. Si vous voulez savoir ce qu’il s’est passé pendant presque 30 ans de musique rock, c’est l’album à avoir, si vous n’avez pas toute la collection -d’ailleurs, ce serait vraiment dommage de ne pas posséder les albums au complet, parce que des perles se glissent sur certains. The Who’s Next (1971) est l’un des albums les plus connus - tant ils suivent ou été suivis par le mouvement du sable rock des 60’s, 70’s & 80’s.


Tommy l’album qui tranche entre le avant et le après Who

C’est en 1969 que les Who commencent à rompre avec l’image sage avec l’album Tommy où figure entre autres le très bon titre « Pinball Wizard ». Avec les riffs plus électriques, le groupe change de peau. S’embarquent dans un monde de fantasmes. Des images plein la tête sont encore d’actualité quand assise au poste, le ciel orangé par un soleil couchant, j’écoute « I Can See For Miles » ou « Eminence Front » au parfum des Pink Floyd et Genesis. Les tapies de lumières bleues sur les pistes s’illuminent au rythme de la batterie, voyant les nez imposants des avions frôler les vitres de l’aéroport quand d’autres prennent leur envole. Une valse au son des Who que c’est magique !
Les Who c’est un groupe qui s’est séparé à deux reprises, perdant à tout jamais des piliers du groupe. Et pourtant, ils sont toujours là avec cet album qui rafraîchit la mémoire du rock des années 70 et ils ont fait un petit coucou le 7 février dernier en chantant à la mi-temps du Superbowl.
Bon, du coup j’ai loupé mon avion. Le plus à plaindre c’est l’Américain qui n’aura jamais l’occasion de me connaître. Moi, j’ai les Who, d’ailleurs y’a pas que moi, après avoir convaincu les policiers, le fond musical à l’aéroport n’est autre que « Baba O’Riley» ! Wouou !

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