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Vladas Braziūnas

Par Florence Trocmé

« Les poèmes de Vladas Braziūnas manifestent un art consommé du lyrisme, dans de courts poèmes d’une densité et d’une ferveur admirables. Celui qui dit je est une sorte d’Ulysse, une figure du franchissement des limites, qui traverse une « géographie secrète », qui dissout l’histoire des peuples dans un rêve d’union, ou revient « du long chemin du Styx », pour proclamer la renaissance de la Nature. Le poète est ici le représentant d’une langue, d’un ordre qui se libèrent, et en même temps un îlot de désordre ; il met en scène cette double gestation. Il indique magnifiquement l’épreuve totale de résistance à la rupture qui caractérise l’individu pris dans la collectif humain, la langue, de même que l’épreuve du dépassement de l’individu dans un lyrisme qui fait droit à la vérité de la sensation, à l’exigence de l’amour, hors des conflits de prétendues civilisations, dans l’espace de liberté entre l’animal et la machine où pointe l’utopie d’une communauté humaine »
Gérard Augustin (postface)

Vladas Braziūnas est né le 17 février 1952 à Pasvalys au nord de la Lituanie. Il fait des études supérieures (journalistiques et philologiques) à l’Université de Vilnius. Les éditions Vaga ont publié en 1983 qon premier recueil de poèmes : Slenka zaibasL’éclair bouge »). Il publie ensuite une dizaine de livres, dont Butasis nebaigrinis = Imparfait (2003), bilingue lituanien-français publié en Lituanie. Il est également traducteur de différentes langues, dont le français (Baudelaire, mais aussi Bernard Noël, Guy Goffette…)

On peut trouver une belle série de traductions en français sur ce site

fiche Marc Fontana


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