
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, à l’initiative de l’invitation, a confié à l’AFP toute son indignation face à cette nouvelle injustice faite à la poétesse iranienne. Pour M. Delanoë, « C'est un affront de plus à l'égard de cette grande créatrice qui, à l'occasion de la Journée des femmes en 2006 avait déjà été frappée par les forces de sécurité dans le centre de Téhéran alors qu'elle était âgée de 79 ans », rapporte l’AFP.
Néanmoins, les autres invités ont pu se rendre à Paris pour célébrer dignement cette Journée de la femme. On pouvait y retrouver notamment Lubna al-Hussein, journaliste soudanaise, Marissa Revilla, féministe de la Marche Mondiale Mexicaine, Carmen Romero, députée européenne espagnole ou encore Wassyla Tamzali, écrivaine algérienne.
La cérémonie a tout de même marqué ses propres limites. Lorsqu’on veut célébrer la Journée de la femme et qu’une des invitées n’est pas libre de venir participer…il y a quand même un sérieux problème. Cette situation revient, une nouvelle fois, à accréditer toute la nécessité de l’existence d’une telle journée pour rappeler, au moins une fois par an, le traitement très inégal de la femme selon les pays et les régimes en place. Une façon aussi de dénoncer.