En 1961, Jenny est jeune (16 ans), fraîche, belle et très intelligente. D’ailleurs, ses parents et sa prof un peu austère (Olivia Williams) fondent de grands espoirs pour son entrée à Oxford. Tout se passe pour le mieux jusqu’à sa rencontre avec le mystérieusement sexy David Goldman (Peter Sarsgaard), un homme d’affaires au double de son âge et aux activités troubles (en fait il dépouille les gens ignorant qu’ils possèdent de beaux objets pour les revendre à prix d’or aux enchères).
Cet homme raffiné, cultivé, au charme ravageur (mazette, quel sourire !!) la drague doucement, la sort, l’emmène au théâtre, aux concerts, aux ventes aux enchères… et se fait offrir sa virginité par la belle enamourée lors d’un séjour à Paris, ce qui fait grand bruit à son lycée (bah oui, on est à l’aube du Swinging London… mais pas encore !)
D’ailleurs, la jeune fille est conquise, et lorsque David la demande en mariage, elle dit oui (avec l’assentiment des parents, sous le charme), au détriment de son brillant avenir universitaire et donc du lycée, qu’elle décide d’abandonner crânement.
Alors qu’ils vont dîner « en famille » pour fêter ça, Jenny cherche des cigarettes dans la boîte à gants de son lover et tombe sur des lettres adressées…au couple Goldman, enfer et damnation, David est marié !! Elle se fait déposer chez elle, et somme le monsieur de s’expliquer devant ses parents, mais le Prince Charmant prend la poudre d’escampette.
Dépitée, Jenny va faire un tour du côté de chez l’Homme et tombe sur son fils (!) et sa femme, qui comprend de suite qui elle est. Apparemment son mari est coutumier du fait, et l’épouse est soulagée d’apprendre que Jenny n’est pas en cloque…c’est d’un glauque !
Bref, les parents s’en veulent, Jenny tente de réintégrer son école, mais la dirlo l’envoie balader. Heureusement, sa prof la soutient, la fait cravacher à mort et elle parvient à intégrer Oxford, in extremis, où Allociné se dit que si ce n’était pas basé sur des mémoires, ça serait un peu gros, tout de même… Où la réalité dépasse la fiction, et puis y a pas à dire, c’est à la dure, mais… ça c’est une éducation !