genre: science fiction
année: 1993
durée: 1h30
l'histoire: Dans le futur, les derniers hommes à la surface de la planète ne sont désormais plus que du bétail pour Job, le chef d'une armée de cyborgs. Mais Néa, une guerrière, se dresse contre lui. Elle est aidée par l'androïde Gabriel dans sa croisade.
la critique de Eelsoliver:
Albert Pyun est un artisan connu du cinéma bis, et le réalisateur a déjà sévi dans le genre post-apocalyptique avec le nanardeux Cyborg, un film de science fiction et de baston avec Jean-Claude Van Damme. Ici, le cinéaste revient à ses premières amours, avec Knights, les chevaliers du futur. Sauf qu'ici, Albert Pyun tient à nous faire part de sa passion pour les robots.
Inutile alors de préciser que l'on se trouve devant un véritable nanar de série B (pour ne pas dire série Z) tant le film semble fauché.
Pour le reste, l'histoire nous plonge sur une Terre ravagée par une guerre nucléaire. Ce qui n'empêche pas le réalisateur de nous proposer parfois quelques paysages étrangement boisés.
Pour le reste, Knights, les chevaliers du futur a majoritairement été tourné dans le désert, afin de donner cette impression de monde détruit et post-atomique.
Les cyborgs ont pris le contrôle de la planète et dominent les humains. Un scénario que l'on retrouve dans de nombreux ersatz du même genre.
Au hasard, on citera American Cyborg, avec ce goinfré de Joe Lara.
Mais il existe encore un espoir. Cette fois-ci, l'espoir est incarné par une jeune femme musclée et en révolte contre la dictature des cyborgs.
Elle fait alors la rencontre de l'androïde Gabriel (interprété par Kristofferson). Ce dernier va lui apprendre à combattre les robots. Devant le courage de cette jeune femme vaillante, d'autres hommes vont se rebeller et entrer en guerre contre les machines.
Voilà donc une série B ambitieuse mais définitivement nanarde, fauchée (encore une fois) et desservie par une réalisation honteuse, et ce, malgré de nombreuses séquences de bastons, assez ridicules au passage.
Note: 04/20
Note nanardesque: 14/20