Sans m’apercevoir, je deviens, moi aussi, une illustration des difficultés pour les femmes de concilier beaucoup d’activités différentes. J’avais préparé ce petit billet la veille du 8 mars et … je n’ai pas réussi à le publier à temps. Vous m’excuserez du décalage, j’espère.
A l’approche de la journée internationale des femmes, je scrute plus que d’habitude les faits et les discussions relatifs à la position de la femme dans notre société. Cette année j’ai un support artistique de choix: la présentation elles@pompidou.
Sorties des réserves du Musée national d’art moderne les oeuvres de femmes dévoilent leurs multiples facettes. Leur présentation retrace l’histoire passionnante des créations féminines en les agençant dans des ensembles thématiques qui laissent ressortir la chronologie essentielle à partir du XIX siècle, certaines genres dominants (videos, installations et performances), ainsi que les mouvements militants ( les Gorilla girls) ou artistiques.
C’est sans doute une des expositions les plus riches en termes didactiques de ces dernières années. Je dois l’avouer: une grande partie des artistes présentées m’était parfaitement inconnue et leurs oeuvres me paraissaient (au mieux) énigmatiques. Au retour de l’exposition j’avais le vague sentiment que beaucoup d’éléments m’avaient échappé.
Dans un souci d’honneté intellectuelle avant toute rédaction, je me suis donc plongée dans le parcours virtuel de l’exposition qui est assez exceptionnel. A défaut de pouvoir visiter la présentation, il vaut le détour: http://www.ina.fr/fresques/elles-centrepompidou/Html/PrincipaleAccueil.php
Une présentation exclusivement féminine questionnant en large partie la place de la femme dans la société m’a renvoyée, tout naturellement, à moi-même et à mes prises de position. Trentenaire et urbaine, l’indépendance et la liberté font partie de mon univers. Et je m’engage pour qu’elles le restent.
Jusqu’au 27 Mai 2011