Écrire, c'est disparaître. Personne - à moins de remonter jusqu'au prophète Élie ou jusqu'à Empédocle - n'a disparu comme Isidore Ducasse. Mort inconnu à vingt-quatre ans, sa brève existence est un impérieux défi à la finitude ; il n'en surnage, seules traces avec l'embarras universel, que deux livres aussi étranges qu'apparemment incompatibles : les Chants de Maldoror et Poésies. [...]