Idetité fançaise? Non, appartenance...

Oui, il y a une France profonde.Vraiment profonde. Loin des beuglements insidieux  de Maurras, des conneries de Le Pen des "identités nationales" des fascistes honteux et racistes... Aujourd'hui que les "Zarabs" ont remplacé les Juifs dans la haine de droite, montrant que le  racisme est une structure mentale indépendante de sa cible, un sentiment malsain et répugnant en soi, il est bon de rappeler que Monsieur Ferrat s'appelait Tennenebaum (Monsieur Lemarque s'appelait Kolb et Glansberg, qui écrivit pour Pif se nommait...Glansberg) et qu'il aimait beaucoupà plus la France que tous els Led Pen possibles. Seulement, il l'aimait en vrai Français, d'une façon simple et quotidienne, sans teémolos patrouillotards ni doute sur son "identité"...Sa France était ouverte au monde, chaleureuse, camembert-vin rouge et Victor Hugo (j'aime moinsRobespierre) plutôt que révolution nationale et gaullisme...

Et je suis Français comme ça... Du moins je le désire. Avec mon béret basque, ma baguette sous le bras (du pain blance, héritier du "pain égalité de la convention! Pas de la gnognotte écolo-bio petite bourgeoise de nostlagique du bon vieux temps des oppressions constantes et de la nature dictatoriale!), j'aime les autres, cassoulet- couscous (pas au même repas!), pizza borstsch et rillettes...La vie ouverte, l'accueil des malheureux, la résistance... La France! Celle qui voudrait dire oui, oui à l'amour, oui à la vie et qui est obligée de dire NON, non à l'abominable, à l'oppression, à l'horreur ...Celle qui voudrait s'ouvrir, offrir et qui se voit contrainte de saisir des fusils... La vraie France, de Jaurès, de Diderot, de Condorcet...PAs celle des Pétain, Sarkozy, Papon... Cele des terroirs sans bio facho et des villes  qu'il faut repeupler en mixité sociale... La France de Paul, Leila, Truong, Georgette, Orlando, Consuelo...Indiana! La France de George Sand et d'Hubertine Auclert... Celle de Claude Bourdet qui m'a appris l'intolérable: il y a de l'amour en arme. De l'amour avec un fusil: Ca s'appelait Résistance.  Ou Valmy.

Alors, le vieux Ferrat, je n'y pensais guère: il était là, comele croissant du matin sur le zinc du bistro, le petit crème et la cigarette...quotidien, famillier, irrémédiablement présent;PAs de grands mots, sinon d'immenses: ceux de tous les jours, ceux d'Eluard dont ma soeur a dit des vers à l'enterrement de mon père, franchouillard lumineux né dans le  noyau même de la France en marche: le faubourg Antoine, la Bastille!

La France de Dumas que l'onvient de bafouer par un film badplaf... La France d'Apollinaire. De Chopin (bin wi, l'était pas Français de nationalité! Et alors, Pétatn l'était...) de La Boétie... De la France carrefour, ouverte au monde, dont une ville porte le nom, justement, de  croisement: Strasbourg, la ville des routes, des voies (strasse en dialecte), de la communbication, de l'ouverture au monde... Mais la France aussi des Villefranche, villes libres, la France franque et latine iùl le port de Vénus (Portus veneris, Port-Vendres) sourit à la Victoire (Nikaeia, Nice)...  La France diverse à Aulnaye et Aulnoye, Nord ou sud, comme Pouilly et Pauillac: les nomsprennent les marques des terroirs mais demeurent de même origine...

Alors, Ferrat me dit tout ça... Là: http://www.youtube.com/watch?v=guYdxt3YLB4

Aimer la France c'est aimer el monde et cet amur gifle la sale tronche des nationalistes patrouillotards à "identité nationale"...je n'ai pas d'identité puisque je suis moi-même: c'est un choix, une lutte et je suis Français. Et vachement d'ailleurs, en plus!

Vivent la Belgique et les pommes de terre frites! Comme l'a  dit un Dupondt croyant sa mort prochaine!