Magazine Culture
Sur les traces de Marilou, de Gainsbourg ainsi que de Bashung. Trop d’absents aurait pu plomber la soirée, sur la scène uniformément grise, juste une chaise à roulettes nous tourne le dos. Un à un les danseurs de ce soir glissent et viennent s’y incliner. Hommage à celui qui aurait du de trouver là, Alain Baschung dont la voix s’élève sur les premières notes et riffs de guitares… « Je suis L’Homme à Tête de chou » moitié légume moitie mec.. »…les mots de Gainsbourg prennent toute leur dimension dans la voix de Bashung et les danseurs sur une chorégraphie nerveuse et sensuelle, quatorze danseurs, exploitent l’espace, en duo, trio ou tous en scène. La sensualité des paroles trouve écho dans les danses quasi lascives, enroulées, frénétiques, sens et désir en avant, costume minima chemise noire ou blanche, corps à demi dénudés. La musique et ses guitares affutées entraine les quatorze danseurs dans une sarabande parfaite, la chorégraphie de Jean-Claude Gallotta est vive parfaite. Une heure et dix minutes plus tard le temps s’est arrêté, nous voici chargé d’émotions de sons et d’une sensualité à fleur de peau, dons d’une troupe inspirée.
Gainsbourg, Bashung, Gallota et une troupe que l’on rappelle trois ou quatre fois sous un tonnerre d’applaudissements. Merci !
Gallotta, Bashung, Gainsbourg: L'Homme à la tête de chou.