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Dany Brillant en Interview

Publié le 15 mars 2010 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

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Dany Brillant, un nom qui évoque le soleil et les rythmes qui font bouger. Entre salsa, bossa-nova et autres rythmes cubains , le chanteur nous fait toujours danser avec ses albums. Le dernier en date Puerto Rico ne déroge pas à la régle.

Dany Brillant est un crooner, un de ceux qui font rêver les femmes et que les maris jalouse ou envie, c’est aussi quelqu’un de très agréable et humble avec qui Le Mediateaseur à eu le plaisir de s’entretenir. Nous avons évoqué bien entendu l’album, mais aussi un peu la tournée Salsa Tour et le passage de Dany Brillant au Casino de Paris à partir de demain et jusqu’au 28 mars. Bonne lecture.

Bonjour Dany,

Tout d’abord pouvez-vous nous dire d’où vous vient cette passion pour la Salsa ?

Ca serait long (rires). Je crois que c’est la conjonction de toutes les musiques que j’aime, c’est un mélange de percussions africaines, de cuivres qui viennent du jazz. Les mélodies viennent d’Andalousie, d’Espagne, d’Italie. Salsa, ça veut dire sauce, c’est une musique qui vient des Caraïbes et qui a mélangés plein de courants musicaux qui venaient d’Europe, d’Amérique Latine et d’Afrique. Je crois que c’est la seule musique qui mélange les 3 continents. C’est pour ça qu’elle est universelle et qu’elle plait aux jeunes, aux anciens, dans tous les pays.

Cet album a été enregistré à Puerto Rico, c’est vraiment pour être plonger totalement dans l’ambiance ?

Oui, un disque de Salsa, ca se fait avec des musiciens qui sont nés dedans. Puerto Rico, c’est le lieu incontournable pour enregistrer de la Salsa. Sur place on peut trouver des sons différents et très salsa comme j’aime. Je ne pense pas qu’à Paris, j’aurais pu avoir les mêmes sons.

Les textes sont un peu plus sociaux, même s’il y a toujours la présence de la femme. C’est un sujet incontournable ?

Non, mais c’est juste que les mélodies sont plutôt romantiques et que cette musique parle de sentiments. Autrement j’ai parlé de la place des jeunes dans Laisser nous passer, j’ai fait une chanson sur ma fille qui s’appelle Léa, une sur le mariage. Ca parle peut-être un peu de la femme mais toujours sous des angles différents.

Ce sujet a fait de vous un crooner, vous vous reconnaissez dans ce terme ?

Ah oui, c’est ce que je voulais être. Jeune, je voulais ressembler à Dean Martin, à Sinatra, des types qui chantent sans hurler, des belles orchestrations, des cuivres, des grandes mélodies. En plus, l’emploi était assez libre car, dans les années 80, c’est une musique que l’on entendait plus, je me suis dit je vais prendre le créneau et je m’y sens très bien.

Cet album a été présenté en tournée avec le Salsa Tour, y a-t-il comme pour le précédent spectacle un espace pour que le public danse ?

Oui oui, d’ailleurs au Casino de Paris il y aura un espace au bout du Casino où les gens pourront danser. C’est très important pour moi car la Salsa, c’est avant tout une musique de danse.

Faire 15 jours au Casino de Paris, c’est un plaisir que vous vous êtes fait ?

En fait, je sortais d’une tournée où j’avais fait le Zénith, Bercy et je me suis dit « je veux revenir à des salles un peu plus intimes ». J’avais envie que le public puisse voir mes yeux donc Bercy, c’est comme une grande messe mais le public ne voit pas grand chose. Je voulais revenir à un endroit plus chaleureux et humain. Et en ces temps de crise, j’ai l’impression que l’on veut se retrouver dans des petits endroits comme des cocons. Donc je suis heureux de pouvoir rester à Paris très longtemps comme si je revenais au cabaret.

Il s’agira du même spectacle proposé en tournée ?

Je change quelque peu car le tour de chant n’est pas toujours le même mais il y aura une décoration très spéciale. Je voulais retrouver l’ambiance tropicale et il y aura des grands ventilateurs sur scène, des lumières très chaudes. J’ai des percussionnistes qui viennent de Puerto Rico. C’est très atmosphère latino-américain et ça va très bien avec le Casino de Paris où tout est rouge. Cette couleur va très bien à la Salsa.

Une captation pour la sortie d’un live est prévue ?

Oui, je vais filmer le spectacle mais après je ne sais pas si je le sortirai ou pas. Mais en tout cas, je le garde car quand on regarde le passé d’un artiste, on aime bien le découvrir sur scène à différents âges.

A-t-on un peu d’appréhension à quelques jours de retrouver le public parisien ?

Paris, c’est un public qui est pareil. Ce qu’il y a, c’est qu’il y a un peu plus de gens des médias et du métier donc on se sent un peu plus jugé ou surveillé, donc on a un peu plus le trac. Moi, je vais surtout l’avoir le trac car je chante pendant 15 jours et j’espère que ma voix va tenir. C’est ma seule vraie appréhension car c’est un pari que je me suis fait de chanter 15 jours.

 Dany à un petit message pour vous :

Merci encore à Dany Brillant de m’avoir accorder un peu de temps avant de commencer cette série de concert au Casino de Paris. N’hésitez pas à vous déplacer pour applaudir l’artiste sur scène, vous passerez un très bon moment et le dépaysement est garantie.

 Pour terminer, Le Mediateaseur vous propose le clip de Laissez-nous passer, le dernier single extrait de l’album Puerto Rico.

 


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