Les grèves actuelles permettent de nombreuses lectures sociales. Quand le gouvernement et ses medias atisent le feu entre salariés privilégiés et les autres, le feu se propage dans toutes les familles. Les diners dominicaux se transforment ainsi en pugilats verbaux d'ou les privilégiés sont censés sortir culpabilisés.. boucs emissaires faciles d'un gouvernement/employeur qui ne veut pas honorer ses contrats de travail.
Rien n'imposait il y a trente ans de choisir prive ou public. Il y a trente ans, tout etait ouvert.. et les choix se faisaient au mérite.. ce qui est moins vrai aujourd'hui. Tous n'aviaient pas l'âme de se plier aux règles de la fonction publique, aux mutations, au travail bureaucratique.. mais certains ont fait un choix de cariière à cause de la case retraite.. ET c'est l'état employeur qui a signé en masse les contrats de travail, et commencé à provisionné pour les retraites... Puis est venu le temps des répartitions, des solidarités..et tout le monde a financé les mesures de l'Etat..les salaires des dirigeants et les gestions hasardeuses..
Que sont nos cotisations devenues? Que sont nos investissements devenus? Nos amis norvegiens ont si bien provisionné et placé l'argent de leurs retraites qu'ils ont maintenant trop d'argent. Sommes nous si nuls? Cet argent que nous avons placé dans les années 70 80 a eu le temps de faire des petits! Les calculs publiés ne tiennent jamais compte de la capitalisation des fonds investis! Qui les a géré ? comment?
Les vrais responsables seraient-ils les gestionnaires? Et si ils venaient nous parler du rendement du bas de laine que nous leur avons confié depuis 30 ans?
ET si nos grèves étaient la dernière occasion de s'interroger sur les mécanismes financiers en question?