Sommes-nous condamnés à être des mercenaires de l'emploi ?

En ces temps difficiles et d'élections présidentielles, soulevons le débat de l'emploi car il est devenu un sujet phare dans notre pays. Plus encore, en tant que cadres et de plus est, du privé, sommes-nous simplement condamnés à nous vendre au plus offrant en terme d'entreprise, que cette entreprise soit basée en France ou ailleurs ?

Pour réussir aujourd'hui, pouvons-nous encore penser pouvoir profiter des seules merveilles de l'hexagone ou devons-nous aller chercher plus loin ? Est-ce que ce problème n'est-il pas fait pour durer ?

L'entreprise aujourd'hui est très changeante et les évolutions parfois tellement soudaines, que les salariés se doivent de faire preuve de plus en plus de flexibilité allant jusqu'à s'expatrier. Le marché du travail ne doit peut-être pas se regarder d'un point de vue régional ou encore national mais réellement international. En effet, pour ne pas subir les accoups économiques et maîtriser sa propre carrière sans que les autres en décident pour soi, il faut être prêt à partir sans préjugés où le vent nous porte.

Si le pays du moment qui marche bien pour les cadres que nous sommes est l'Irlande, allons en Irlande, s'il s'agit des pays de l'Est, allons à l'Est, si c'est la France, revenons y et soyons prêt d'en repartir.

Notre carrière se définit-elle désormais davantage en tant que mercenariat ? Le trait est certainement un peu forcé mais n'est-ce pas un peu comme ça quand on y repense un peu ? Combien d'entre vous êtes passés par la case « consultant indépendant » lors de vos moments difficiles ? Aller les schémas ont changé, à nous de les accepter et de les intégrer dans notre propre mode de fonctionnement pour ne plus que jamais d'autres fassent des choix à notre place. Mercenaires nous sommes, prenons notre paquetage et partons…