Magazine Culture

Side Order of Life - Critique - Review - Saison 1

Publié le 17 novembre 2007 par Blabla-Series

“This warm and fuzzy show could grow on you”

Crée par Margaret Nagle
Diffusion sur
Lifetime
Series Premiere
15 juillet 2007
Saison 1 achevé
Format 42mn-
13 épisodes

Cast
Marisa Coughlan (Boston Legal), Jason Priestley (Beverly Hills, 90210, Tru Calling, Love Monkey), Diana-Maria Riva (The West Wing, Studio 60, The Loop), Christopher Gartin.

Show Synopsis
Avec un emploi de photographe pour un magazine, un fiancé de rêve et une meilleure amie fidèle, Jenny McIntyre pense être sur la bonne voie pour se construire une vie heureuse. Une série d'événements l'amènent cependant à se remettre en question et à revoir ses priorités.

Critique
Alors que « State of Mind » aux allures plus alléchantes, déçoit sévèrement, l’autre série estivale de Lifetime, Side Order of Life a su rehausser le niveau en en proposant une histoire simple et touchante, à la fois amusante et légere, grave et émouvante.

Pourtant, ce n’est pas au vu du synopsis, plutôt classique et quelconque que l’enthousiasme pouvait être de rigueur. Heureusement,  ladite nouvelle série a su faire taire les préjugés cruels de sériephiles.

Jenny a tout pour être heureuse, talent, réussite, amour, amitiés, ses problèmes existentiels ne sont que frivolités et elle en est forte consciente. C’est avant tout sur un ton léger et joyeux que la série débute : Jenny dans sa vie parfaite de tous les jours.
Il est vrai que sans le tournant dramatique, que l’on pouvait sentir émerger plus ou moins subtilement, Side Order of Life se présentait comme une série facile, aussi sympathique qu’insignifiante, à visionner d’un œil distrait.

Mais Side Order of Life bénéficie de quelques atouts. Son casting féminin tout d’abord, la pétillante protagoniste et sa délurée de meilleure amie, offrent un jeu successivement cocasse et touchant. L’annonce du cancer de Vivy, la fameuse meilleure amie, fait l’effet du bombe dans la vie de Jenny. Remettant peu à peu en question son existence et son bonheur, elle comprend rapidement que son mode de vie ne lui convient pas tant que ça, que son parfait fiancé n’est peut-être pas l’élu, que son métier n’est peut-être pas si ambitieux, et que ses envies, entre autres d’écriture et de photographie, ont besoin d’être concrétisées, elle réalise qu’elle a besoin de davantage, de plus intense et de différent.

La série est également aidée par le mélange comédie-drama, mélange que la série a su parfaitement mettre en œuvre. La série semble également emprunter un style pittoresque et imagé, notamment à travers les illuminations de Jenny, lui servant de guide pour sa nouvelle vie à venir. Et si la série demeure foncièrement classique, usant de procédés scénaristiques simples voire habituels dans ce genre de séries, ce ton métaphorique original lui permet une légère distinction.

L’aspect général s’avère par conséquent assez sympathique, bien que trop centré sur l’héroïne, la série pourrait s’améliorer en approfondissant certains personnages comme Vivy, au potentiel indéniable ou en développant la storyline « Jenny et le mystérieux homme  du téléphone », storyline qui présente un intérêt supplémentaire non négligeable.

La série demeure une bonne surprise.


Retour à La Une de Logo Paperblog