C'est aussi épuisant, mais au moins je n'ai pas l'impression de travailler.
Ce sera un billet d'humeur. Et plus précisément de bonne humeur.
J'ai passé hier soir une très belle soirée au café littéraire "Paroles d'encre" à Versailles pour y présenter "La commissaire n'aime point les vers". J'ai déjà rencontré
plusieurs clubs de lecteurs accueillants et sympa, mais celui-là, je le mets tout en haut du haut du podium. Il flotte même un peu au-dessus.
Depuis douze ans, Alain et Martine Gottvalles ont accueilli une impressionnante succession d'écrivains : il y aurait là de quoi remplir dix académies. En écrivant cela, je remarque d'ailleurs un
nom d'académicien dans la liste. Oh, et même deux, tiens. L'auteur qui m'a précédé, le mois dernier, c'était l'exquise Claude Pujade-Renaud. Et le prochain, ce sera Camus Albert. Pas lui, mais
son ami d'enfance Roger Grenier qui viendra en parler avec Jean-Claude Brisville. C'est impressionnant de se retrouver en si belle compagnie.
Comment tant d'écrivains peuvent-ils s'empresser de venir. Parce que chaque invité en sort ravi et le fait savoir à la corporation. Le bouche à oreille. C'est ce que je fais dès aujourd'hui.
Je recommande à chacun de mes visiteurs de devenir écrivain pour pouvoir être accueilli un jour à Paroles d'Encre. Mais si je commence à décrire les animateurs, les participants, le décor,
l'ambiance, le dîner qui suit, vous allez tous vouloir devenir écrivains, vous viendrez me faire de la concurrence dans les salons du livre. Non, finalement, ne devenez pas écrivains. Devenez
versaillais, c'est plus simple. Et une fois versaillais, inscrivez-vous à Paroles d'Encre. J'en profite pour remercier mon voisin de table qui m'a offert son merveilleux stylo qui écrit
si bien les dédicaces : ils sont comme ça à Versailles ! Ou, en tout cas, le voisins à droite de l'auteur invité à Versailles. Qu'il m'envoie son mail (s'il lit ce blog), je lui enverrai une
nouvelle inédite en remerciement. Une nouvelle dédicacée avec son stylo, évidemment.
Remarque en fin de soirée : je note que ce qui intéresse le plus les lecteurs, c'est l'humour de ce roman. Curieusement, pour moi, l'objectif n'a jamais été d'écrire un roman drôle. L'humour est
arrivé tout seul, en écriture, parce que c'est simplement plus facile de raconter quand on glisse un peu d'humour. Et, dans le cas d'un roman policier, c'est particulièrement intéressant, car ça
permet de créer des séquences de décompression entre deux passages tendus. J'allais oublier de dire qu'il y a des passages tendus : c'est d'abord un roman policier, un vrai, avec
crimes et enquête. Les participants d'hier soir en étaient bien d'accord. Etant invité, je ne vais pas les contrarier, d'autant plus qu'ils ont raison.
A propos, il y a deux autres blogs qui, le même jour, en sont bien d'accord : le cabinet de curiosités d'Eric Poindron et le blog de Bookingdom. Deux beaux billets qui remontent le moral.
Bon, il est fini, ce billet, il va falloir que je travaille. Pff ! Ah, je sais, je vais ranger mon bureau !