La reconstitution du parcours de l’assassin fait un écho sulfureux à l’itinéraire chaotique de l’écrivain. Et les rôles finissent par se fondre, sinon dans le roman de Nuria, du moins dans son imaginaire. La démarche tourne au cauchemar, mais de quelle nature est-il ?
S’agit-il d’un « vrai » délire de Nuria, débordée par sa matière et dépassée par sa propre existence ? Ou du tourment même de l’écriture, vécu par un écrivain dont justement « le livre aura la structure des cauchemars » ?
Les deux d’ailleurs sont-ils dissociables ?
Éditions GALLIMARD