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Les malheurs de Sarkozy

Publié le 16 mars 2010 par Jclauded
Décidément ça ne tourne pas rond dans les médias pour le président français Nicolas Sarkozy. On trouve difficilement un texte ou un commentaire positif sur le président français. Les résultats des récentes élections régionales en France ne l’aident pas non plus.
Les prophètes de malheur sont au rendez-vous pour qualifier la montée de la gauche à ces élections comme étant une condamnation de Sarkozy et de son gouvernement. Ils ne vivent que pour 2012 et l’élection présidentielle. Ces antisarkozistes socialistes français n’ont jamais voulu se rallier suite à son élection à la présidence et n’ont cessé de le dénigrer de plus belle estimant que c’est la façon pour eux de reprendre le pouvoir.
Ce qui est insolite, c’est d’entendre les Républicains américains traiter les Démocrates de socialistes. Pourtant, les Socialistes français agissent de la même façon que les Républicains. Ils disent « NON » à tout ce que propose le chef de leur nation sans tenir compte de l’intérêt supérieur de leur pays.
53% des électeurs n’ont pas voté aux élections régionales. Un record. Un sondage publié ce matin démontre que la grande majorité des votants n‘a pas tenu compte du bilan de Sarkozy pour décider de son choix. Alors comment les opposants peuvent-ils prétendre que c’est un jugement négatif des Français envers leur président qui s’est exprimé dans ce scrutin ? La réalité, c’est qu’ils ne font que de la « potilique », comme j’aime à dire.
Le président Sarkozy est un homme d’action. Il s’est avéré un leader courageux, dynamique avec un sens prononcé de l’État. Son bilan à la présidence, à ce jour, est impressionnant, nonobstant ce que rapporte le parti socialiste (PS).
On n’a qu’à se rappeler sa présidence de l’Union européenne où il s’est avéré un chef hors pair qui a épaté tous les observateurs du monde. De même à Copenhague, où il a tout fait pour obtenir une conclusion positive de cette grande rencontre internationale sur le climat. La conférence s’est terminée par un échec démoralisant mais on ne peut en blâmer Sarkozy. Ses interventions en Russie, en Géorgie, en Haïti, au Brésil, aux USA, au Québec et ailleurs ont toutes été de qualité.
Les efforts remarquables de Sarkozy pour mettre de l’avant une politique écologique française d’avant-garde (grenelle de l’environnement) ont reçu l’appui de Nicolas Hulot, le plus grand des grands environnementalistes français. Le président Sarkozy a même accepté d’implanter une taxe carbone dans le pays, une mesure qui ne peut être populaire mais qui est la façon la plus efficace de réduire la consommation de pétrole. Personnellement, je crois que Sarkozy devrait en retarder la mise en oeuvre jusqu’au moment où les autres pays de l’Europe, qui actuellement hésitent, l’imposent aussi.
Aujourd’hui, les Écolos qui ont obtenu 12% des voix aux régionales discutent avec le PS pour le deuxième tour de l’élection des régionales. Cela montre bien que les dirigeants écolos sont socialistes avant d’être écolos. La logique serait qu’ils négocient avec l’UMP car le parti de Sarkozy a fait plus pour l’écologie que tous les autres partis réunis. Les Écolos seraient ainsi plus près de l’oreille du président pour faire valoir les politiques qu’ils suggèrent.
Pour diaboliser Sarkozy, ses adversaires sont prêts à tout dire et à tout oublier. Par exemple, ils ne tiennent pas compte dans leurs critiques des effets de la récession dont sort l’Occident lorsqu’ils comparent certaines statistiques d’aujourd’hui avec celles de 2007. Tout est la faute à Sarko !, À ce rythme, bientôt lorsqu’il pleuvra, ce sera la faute à… Sarkozy !
Les dénigreurs du président Sarkozy oublient les grandes décisions qu’il a prise depuis son avènement à l’Élysée : la défiscalisation pour aider ceux qui travaillent, osent et produisent; les services minimums dans les transports et dans les écoles; le sauvetage des régimes spéciaux de retraite; le déblocage de la participation dans les entreprises; la loi de modernisation de l’économie, la réforme de la représentativité dans les syndicats; la création du pôle d’emploi; l’autonomie des universités; la suppression de la carte scolaire et des cours le samedi, la réorganisation de la justice; la rétention de sûreté pour les prisonniers en fin de peine présentant un risque élevé de récidive; les changements au fonctionnement du parlement; la suppression de la taxe professionnelle pour les entreprises, et encore et encore…
Mais, ce qui m’a incité à écrire ce blog c’est la nouvelle que je viens de lire à l’effet que le président Sarkozy et son épouse Carla Bruni auraient des problèmes matrimoniaux. Les médias ont même donné les noms d’un supposé amant pour Madame Bruni et d’une nouvelle maîtresse pour le président. Là, franchement, je crois que les dénigreurs du président vont trop loin. Ils démontrent qu’ils sont prêts à tout pour coller une mauvaise image à Nicolas Sarkozy afin de lui créer un tort politique. Personnellement, je ne crois rien à ces rumeurs et même si elles s’avèraient vraies, cette situation délicate et privée n’a rien à voir avec la direction de la France.
Même de loin, je suis de près les activités, les actions et les déclarations du président Nicolas Sarkozy et j’envie la France d’avoir un tel président. J’échangerais vite le premier ministre canadien actuel pour lui. Ce serait un très bon « deal » pour mes compatriotes.
Claude Dupras

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