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JUSQU'À CE QUE LA MORT NOUS UNISSE de Karine Giebel

Par Phooka @Phooka_Book

JUSQU'À CE QUE LA MORT NOUS UNISSE de Karine Giebel
Résumé:
L'Ancolie est une fleur aussi belle que toxique.Belle, à l'image de certains souvenirs. Toxique, à l'image de certains regrets. L'Ancolie c'est aussi le nom d'un chalet perdu en pleine montagne. C'est là que vit Vincent, un homme seul et meurtri. Rejetant son passé et redoutant son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de liberté qu'il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à son métier de guide. Jusqu'au jour où la mort frappe tout près de lui, l'obligeant à sortir de sa tanière.Au yeux de tous, un tragique accident, une chute mortelle. Seul Vincent est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre, que la montagne n'a pas tué, et que les vrais coupables doivent payer. Alors, aidé de Servane, jeune recrue de la gendarmerie, avec laquelle il a noué une étrange relation, il se lance dans une quête de vérité. Une quête qui va le conduire sur d'effroyables sentiers, le confronter à ses propres démons.Une quête qui va déterrer un à un des secrets profondément enfouis au coeur de cette paisible vallée, et qui auraient dû le rester à jamais. Car si le mensonge blesse, la vérité peut être fatale.
L'auteur:
Karine Giebel est née en 1971 dans le Var où elle vit toujours.Depuis qu'elle sait tenir un stylo... elle écrit. Elle est notamment l'auteur de Terminus Elicius. Prix Marseillais du polar 2005, et Les Morsures de l'ombre, Prix intramuros à Cognac en 2008, Prix Derrière les Murs au Festival International du Roman Noir en 2009 et lauréat de Prix SNCF du Polar en 2009. Ses livres sont traduits aux Pays-Bas, en Espagne et en Russie. Certains d'entre eux sont en cours d'adaptation audiovisuelle.(Source Decitre)
L'avis de Dup:
Pour moi Karine Giebel fait partie de mes auteurs français de thriller préféré, au même rang que Maxime Chattam et Franck Thilliez. Et pourtant elle ne cesse de me surprendre, chaque livre est totalement différent du précédent ( et oui, je les ai tous lus :)) ) et celui-ci ne fait pas exception. Jusqu'à ce que la mort nous unisseserait plus à classer dans la catégorie des polars.J'ai démarré ce livre avec impatience et fébrilité, comme à chaque fois que j'ai un Giebel dans les mains. 50 pages... 100 pages... pas grand chose ne se passe!!! Mais que fait-elle ??? On a l'impression de parcourir une très belle brochure de pub pour le parc du Mercantour et pour les randonnées que l'on peut y faire avec un guide. Cela lui laisse le temps également d'amener ses personnages. Et le pire, c'est que le principal, Vincent, je ne l'apprécie pas spécialement, avec sa façon d'utiliser les femmes comme des kleenex. Puis vient la mort de son ami Pierre, et la machine infernale Giebel s'enclenche. C'est époustouflant de sentir la puissance de l'écriture, on court réellement en même temps que les personnages. A partir de là, on ne peut plus le lâcher ce livre! On se rend compte que l'on s'attache de plus en plus à Vincent et Servane, et plus on s'y attache et plus l'auteur les fait souffrir. C'est odieux... c'est délicieux!Je ne peux en dire plus sous peine de "spoiler" et ce serait vraiment dommage car ce polar est énorme, mais je tiens à rajouter qu'en fermant ce livre j'aurai volontiers tordu le cou de Karine Giebel si je l'avais eu sous la main!




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