Emilie l'enfant des Ténèbres

genre: épouvante
année: 1975
durée: 1h30

l'histoire: Après la mort de sa femme, Michael est envoyé en Italie pour faire un documentaire sur l'art du diabolique. A son retour, il offre à sa fille Emilie un médaillon acheté à Rome. Emilie est alors possédée par l'esprit d'une enfant décédée et meurtrière.

la critique de Eelsoliver:

Parmi les enfants diaboliques, on se souvient évidemment de Damien (La Malédiction) et de Regan MacNeil (L'Exorciste). Deux mioches sataniques ou possédés par le démon qui ont largement marqué le cinéma. Bien sûr, le succès de ces deux films influenceront d'autres oeuvres horrifiques et d'épouvante.
Tout d'abord, on ne compte plus les nombreuses suites de l'Exorciste et de la Malédiction, souvent très dispensables voire très médiocres (à l'exception de Damien: la Malédiction 2).

Ensuite, d'autres films d'épouvante mettront en avant des moutards ensorcelés. C'est le cas d'Emilie, l'enfant des ténèbres, un film d'horreur italien, réalisé par Massimo Dallamano.
On prend les mêmes et on recommence. Cette fois-ci, c'est un père cinéaste qui part en Italie faire un reportage sur l'art du diabolique.
Il découvre une sorte de médaillon qu'il offre quelques temps après à sa fille Emilie, une jeune adolescente. Et rapidement, cette dernière change de comportement.

Dans Emilie, l'enfant des ténèbres, pas de scènes impressionnantes, et encore moins de meubles qui se déplacent sur le sol ou encore de vomi et d'insultes.
Non rien de tout cela. C'est définitivement lent, très lent, incroyablement lent ! Et surtout, jamais passionnant. Pourtant, ce n'est pas faute d'instaurer une atmosphère d'angoisse et de tension.

Malheureusement, la réalisation (très médiocre au passage) ne suit jamais. N'est pas William Friedkin ou Richard Donner qui veut.
Ah si, à un moment donné, la jeune adolescente, possédée par le Malin, insultera sa gouvernante et lui balancera un vase en pleine poire. Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout...

Note: 02/20