Magazine Culture

Donna Summer - Last dance

Publié le 21 novembre 2007 par Stoba

Née Donna Adrian le 31 décembre 1948, Donna Summer commence à chanter dès l'âge de dix ans comme soliste dans les choeurs d'une église. Elle se produit ensuite dans des clubs locaux avec le groupe Crow. En 1967, elle part s'installer à New York, où elle auditionne pour la comédie musicale créée à Broadway "Hair" .Elle décroche finalement un rôle dans la production allemande à Munich, moins d'un mois seulement avant la fin de ses études au lycée.
Installée en Europe, elle prend des cours à l'Opéra de Vienne et chante dans des spectacles (Godspell, The Me Nobody Knows et Porgy & Bess.) Travaillant régulièrement comme choriste au Musicland Studios de Munich, elle se lie d'amitié avec deux producteurs/compositeurs en herbe du nom de Giorgio Moroder et Pete Bellote, avec lesquels elle enregistre plusieurs singles et un album, Lady of the Night , sorti chez Oasis, le label pop de Moroder, l'homme à qui l'on doit l'invention de la disco européenne.
« Au départ, Moroder voulait s'engager dans un courant plus pop pour rester en harmonie avec la région où l'on vivait, explique Donna Summer. Il disait que l'on exploiterait le filon Rhythm & Blues un peu plus tard. »
C'est en faisant quelques essais sur une maquette prévue pour un autre artiste que Donna Summer, Giorgio Moroder et Pete Bellote trouvent la formule qui allait rapidement transformer le monde de la pop music. Commençant par "Love To Love You", Donna improvise quelques vocalises couvertes par le groove techno cadencé et érotique du morceau. Quand Neil Bogart, président du label Casablanca Records, ( distributeur du label Oasis aux Etats-Unis), fait écouter cette chanson à des amis, ceux-ci insistent pour la réentendre encore et encore. Bogart suggère à Moroder de rallonger la chanson. Le résultat fut un morceau de dix-sept minutes truffé de gémissements orgasmiques qui marqua le début de l'ère des remix disco et fut à l'origine d'un véritable phénomène international
Le single s'installe rapidement à la deuxième place des classements pop et se retrouve disque d'or, tout comme l'album Love to love you baby.
Donna fit la preuve qu'elle était capable de bien plus encore en reprenant "Could It Be Magic", une chanson de Barry Manilow, et en sortant, en 1976, deux concept-albums : A Love Trilogy et Four Seasons Of Love . "Try Me, Know We Can Make It", "Spring Affair" et "Love's Unkind" sont les chansons extraites de ces deux albums que l'on peut aujourd'hui retrouver sur The Very Best of Donna Summer. L'année suivante, elle élargit son spectre musical avec I Remember Yesterday, album contenant "I Feel Love", le tube intimiste sur fond de nappes sonores synthétisées qui fait un tabac dans le Top 10, préparant la voie à de futurs idiomes de dance électronique tels que la house music et la techno.
Entre 1978 et 1980, Donna Summer régne sur le monde de la pop en qualité de "reine de la dance music", affichant huit titres classés dans le Top 10, parmi lesquels son premier n?1 :une version pour le moins surprenante du "Mac Arthur Park" de Jimmy Webb. "Last Dance", extrait du film Thank God It's Friday, dans lequel joue Donna, lui vaut un Oscar et un Grammy Award, ainsi que "Hot Stuff" et "Bad Girls", morceaux aux influences rock incontestables tirés de l'album Bad Girls certifié triple platine.
Autre évènement marquant de cette année-là :"No More Tears (Enough Is Enough)", duo chanté par Donna Summer et Barbra Streisand, se classe N?1 Trois titres classés n?1 la même année ! ! Un record pour une chanteuse.
Avec la sortie, en 1979, du double album On The Radio : Greatest Hits Volume I and II, Donna Summer enregistre une nouvelle fois un succès foudroyant, (album double platine). Elle devient alors la seule artiste de toute l'histoire du disque à propulser coup sur coup deux albums double platine à la première place des classements américains.
Parvenue à ce stade de sa carrière, Donna Summer dépasse largement le domaine du disco pour devenir un phénomène pop rock à part entière.
« Je me lasse facilement de tout, affirme Donna pour expliquer ses changements de style. Je ne me voyais pas du tout faisant la même musique tout le reste de ma vie. Le public n'est pas supposé me comprendre et me suivre dans mes désirs, mais je me dois d'apporter toujours une nouveauté.»
Suivant son intuition, Donna Summer signe sur le nouveau label de David Geffen en 1980 et sort The Wanderer , album dont la chanson-titre autobiographique relatant son récent retour à des valeurs chrétiennes se classe à la 3ème place des hit-parades de pop music en 1981. Après "I'm A Rainbow", une première tentative infructueuse, 1982 fut marquée par la sortie de son deuxième album sur Geffen, un disque produit par Quincy Jones contenant "Love Is In Control (Finger On The Trigger)", ainsi que "State of Independence", qui fera le tour du monde.
1983 : Donna Summer renoue brièvement avec Mercury, le temps de respecter une clause contractuelle pour sortir "She Works Hard For The Money" dont la chanson-titre ainsi que le clip furent des tubes, atteignant la 3ème place des classements pop, et "Unconditional Love", duo aux sonorités reggae enregistré avec le groupe britannique Musical Youth. Suivra, en 1984, Cats Without Claws , album produit par Michael Omartian vivement marqué par son interprétation exceptionnelle de "There Goes My Baby", un classique des Drifters qui se classera au Top 25 et qui figure aujourd'hui sur The Very Best Of Donna Summer.
Pour All Systems Go, sorti en 1987, Donna fait appel à des producteurs de renom tels que Richard Perry et son vieil ami munichois Harold Faltermeyer, et assure la promotion de l'album avec une tournée de concerts à guichets fermés aux Etats-Unis et dans le monde entier.
En 1989, elle bouleverse une fois de plus les hit-parades avec "This Time I Know It's For Real", un single certifié disque d'or tiré de l'album Another Place and Time et produit par Stock, Aitken et Waterman, son premier pour le label Atlantic. Deux ans plus tard, en 1991, vient le tour de Mistaken Identity, produit par Keith Diamond et mettant en vedette "When Love Cries" ainsi que "Friends Unknown", sa chanson préférée de l'album.
Donna s'explique : « c'est ce morceau qui m'a permis, pour la première fois, de remercier mon public directement au travers d'une chanson... Le meilleur atout dont je dispose, c'est ma voix ; aussi, quand je chante, je sais que mes fans captent le message que je veux faire passer. Je leur suis plus que reconnaissante pour toutes les fois où ils ont répondu présent. Quand je verse une larme, que j'ai besoin de me réfugier dans la prière, ou quand j'ai simplement besoin d'un peu de réconfort, il me vient souvent en tête une phrase de quelqu'un qui me dit: « je vous aime » ou merci « pour votre musique ». Tout cela est vraiment important à mes yeux, et ce fut pour moi une occasion inestimable de pouvoir remercier le public à mon tour.»
dont la chanson-titre ainsi que le clip furent des tubes, atteignant la 3ème place des classements pop, et "Unconditional Love", duo aux sonorités reggae enregistré avec le groupe britannique Musical Youth. Suivra, en 1984, Cats Without Claws , album produit par Michael Omartian vivement marqué par son interprétation exceptionnelle de "There Goes My Baby", un classique des Drifters qui se classera au Top 25 et qui figure aujourd'hui sur The Very Best Of Donna Summer.
Pour All Systems Go, sorti en 1987, Donna fait appel à des producteurs de renom tels que Richard Perry et son vieil ami munichois Harold Faltermeyer, et assure la promotion de l'album avec une tournée de concerts à guichets fermés aux Etats-Unis et dans le monde entier.
En 1989, elle bouleverse une fois de plus les hit-parades avec "This Time I Know It's For Real", un single certifié disque d'or tiré de l'album Another Place and Time et produit par Stock, Aitken et Waterman, son premier pour le label Atlantic. Deux ans plus tard, en 1991, vient le tour de Mistaken Identity, produit par Keith Diamond et mettant en vedette "When Love Cries" ainsi que "Friends Unknown", sa chanson préférée de l'album.
Donna s'explique : « c'est ce morceau qui m'a permis, pour la première fois, de remercier mon public directement au travers d'une chanson... Le meilleur atout dont je dispose, c'est ma voix ; aussi, quand je chante, je sais que mes fans captent le message que je veux faire passer. Je leur suis plus que reconnaissante pour toutes les fois où ils ont répondu présent. Quand je verse une larme, que j'ai besoin de me réfugier dans la prière, ou quand j'ai simplement besoin d'un peu de réconfort, il me vient souvent en tête une phrase de quelqu'un qui me dit: « je vous aime » ou merci « pour votre musique ». Tout cela est vraiment important à mes yeux, et ce fut pour moi une occasion inestimable de pouvoir remercier le public à mon tour.»
When Love Cries" ainsi que "Friends Unknown", sa chanson préférée de l'album.
Donna s'explique : « c'est ce morceau qui m'a permis, pour la première fois, de remercier mon public directement au travers d'une chanson... Le meilleur atout dont je dispose, c'est ma voix ; aussi, quand je chante, je sais que mes fans captent le message que je veux faire passer. Je leur suis plus que reconnaissante pour toutes les fois où ils ont répondu présent. Quand je verse une larme, que j'ai besoin de me réfugier dans la prière, ou quand j'ai simplement besoin d'un peu de réconfort, il me vient souvent en tête une phrase de quelqu'un qui me dit: « je vous aime » ou merci « pour votre musique ». Tout cela est vraiment important à mes yeux, et ce fut pour moi une occasion inestimable de pouvoir remercier le public à mon tour.»
Donna Summer - Last dance


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Stoba 20 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines