La lecture des « Chroniques de San Francisco » d’Armistead Maupin dans le métro, le RER, le soir au coucher, m’a permis de m’évader souvent entre travail et activités de campagne électorale. Je viens d’achever le 7ème et dernier épisode « Michael Tolliver est vivant ». La magie a encore opéré dans cet ultime épisode – j’espère que ce ne sera pas le dernier !
A 55 ans, le héro, Michael, est un peu plus vieux que moi, mais avoir suivi ce personnage, séropositif comme moi et contaminé presque au même âge, m’a donné le sentiment de voir ma vie – et surtout la gestion de ma maladie – re-défiler. La description de la vie ou de la suivie avec le sida est remarquable. Touchante même. On sent que l’auteur connaît son sujet. Evidemment, ce dernier épisode ne se résume pas du tout à la maladie de Michael et au sida. Loin de là. Les principaux héros de cette saga sont toujours là : Anna, Brian et même, pour le final, Mary-Ann. Ce livre c’est la chronique de nos vies. Une chronique attachante et émouvante. Un miroir de nos vies.