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Les saisons de la solitude de Joseph Boyden

Par Jostein

boydenTitre : Les saisons de la solitude
Auteur : Joseph Boyden
Editeur : Albin Michel
Résumé:
Traduit en quinze langues, salué par Jim Harrison, Le chemin des âmes, premier roman aussi ambitieux qu’obsédant, a révélé Joseph Boyden comme l’un des meilleurs écrivains canadiens.
Les saisons de la solitude reprend la trame de cette oeuvre puissante, entremêlant deux voix et deux destins : Will, pilote indien Cree, plongé dans le coma après une agression ; Annie, sa nièce, revenue d’un long et pénible voyage afin de veiller sur lui. Dans la communion silencieuse qui les unit, se lisent leurs drames et conflits les plus secrets. Prend alors forme une magnifique fresque, individuelle et familiale, qui nous entraîne de l’immensité sauvage des forêts canadiennes aux gratte-ciel de Manhattan.
Ce roman saisissant, porté par la poésie brute de Joseph Boyden et l’humanité de son regard, a été couronné à l’automne 2008 par le plus grand prix littéraire canadien, le Giller Prize.
« Ce qui fait le prix du roman de Joseph Boyden, c’est son inestimable authenticité. » Library Journal
Mon avis :

« Les saisons de la solitude » est un livre très dense. Au fil d’un récit croisé, le lecteur découvre l’histoire d’une famille indienne et ses déboires face à une bande de dealers.

Le récit de l’oncle Will explique la haine de Marius, un indien compromis dans le trafic de drogue et la disparition de Suzanne, sa nièce. Son récit est aussi un superbe voyage dans le territoire indien, au cœur des traditions des trappeurs.

Annie, l’autre nièce de Will et sœur de Suzanne, enquête aussi sur la disparition de sa sœur.  Son récit est en fait une confession sur le lit d’hôpital de Will qui est dans le coma suite à une dernière agression de Marius.

L’intrigue se dévoile au fil des pages. Le lecteur apprend à connaître cette famille, leurs amis, leurs coutumes indiennes. Mais l’auteur nous entraîne aussi au Canada et à new-York dans le monde du mannequinat. Il en ressort un grand contraste entre la vie sauvage dans la nature indienne et la vie surfaite des « jet-setters » new-yorkais.

Ce qui nous montre toute la beauté de la nature et l’intensité des sentiments d’amitié de la communauté indienne.

Le style est agréable, descriptif voire poétique. Le lecteur vibre au contact de la nature et des grands espaces. C’est aussi plein d’émotions, c’est effectivement « une fresque magnifique » qui se termine bien.

 

 

Lu dans le cadre de

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