Lake Placid 2

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2007
durée: 1h25

l'histoire: Un homme a été dévoré par une créature inconnue. Le garde chasse et un paléonthologue font équipe pour retrouver la bête. Le lac calme devient soudain le théâtre d'une chasse à la poursuite d'un crocodile assoiffé de chair humaine.

la critique de Eelsoliver:

Difficile d'être enthousiasmé par une suite donnée à Lake Placid tant le premier épisode n'avait rien d'extraordinaire, et s'affirmait comme un petit nanar volontaire.
Le réalisateur, David Flores, reprend donc les hostilités avec ce Lake Placid 2, avec des acteurs inconnus, et qui par ailleurs, devraient le rester.
Un nouvel alligator fait des ravages et inquiète un garde-chasse du coin, surtout que son fils traîne dans les environs avec sa bande de potes.

Avec l'aide d'un expert dans la chasse aux crocodiles, le héros tente de tuer l'animal. Après bien des difficultés, il parvient à tuer la créature.
Oui mais voilà, c'est par ailleurs la grande surprise de ce Lake Placid 2, il n'y a pas qu'un seul crocodile. Ils sont toute une petite famille et ont chacun des prénoms.

Au total, ils sont quatre, ils ont très faim et sont particulièrement meurtriers. Mais une vieille dame du coin détient quelques secrets sur les reptiles de service.
En dehors de cela, il faut bien avouer que le film ne lésine pas sur la marchandise: Lake Placid 2 propose de nombreux morceaux de bravoure.
Malheureusement, les séquences de carnage sont plutôt ridicules, la faute à des images de synthèse datant de la Préhistoire.

Certes, Lake Placid 2 ne semble pas disposer d'un immense budget et sent la série B horrifique à plein nez, mais c'est également un film d'horreur nanardeux mais pas déplaisant pour autant.
A condition de le regarder pour ce qu'il est: un film de crocodiles qui ne se prend jamais au sérieux. Pour autant, difficile de fermer les yeux sur ses nombreux défauts: acteurs qui cachetonnent, personnages stéréotypés, absence de scénario...
Bref, un vrai petit nanar quoi !

Note: 05/20
Note nanardesque: 14/20