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Et pendant ce temps là, dans la vraie vie… (part 3)

Par Valou94
Et pendant ce temps là, dans la vraie vie… (part 3)Bonjour mes p’tits clous !
Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler d’une des préoccupations principales de l’homme, après manger et boire. Vous avez deviné? Non, pas dormir. L'autre.
En tant que fille, j’ai toujours les yeux humides de bonheur à l’évocation du prochain mariage d’une arrière petite-cousine par alliance, en croisant des amoureux qui se bécotent sur les bancs publics ou bien au visionnage du téléfilm de l’après-midi sur M6.
Mais (parce qu’il y a un mais). Cette manière de fondre à l’évocation de l’Amour n’est pas justifiée. Parce que l’Amour, ça n’existe pas. Pas avec un grand A, et avec un article au singulier devant…
Et pourtant… pourtant dans la littérature, dans les films, dans les chansons, dans les contes, l’Amour est toujours avec un grand A. Et au singulier.
Dans les histoires, la fin de l’histoire c’est toujours « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ». Les amoureux, après avoir passé maintes épreuves afin que leur amour puisse se concrétiser (en vrai, surtout les mecs, les filles elles c’est plus facile quand même, dormir 100 ans c’est pas trop fatigant), peuvent enfin jouir d’un repos bien mérité et se complaire dans le bonheur merveilleux et sans nuages de leur future vie conjugale.
Dans la vraie vie, le mariage n’est souvent que le tout début! La rencontre en elle-même est la partie facile de l’histoire, le désir et la période de grâce du début prennent le pas sur tout le reste, balayent les hésitations, les doutes… On pense l’autre, on mange l’autre, on dort l’autre, on vit l’autre. C’est ensuite que ça se corse…
Dans les histoires, il existe l’homme ou la femme de sa vie, entité mystérieuse, qu’on reconnait au premier contact, qui vous correspond exactement, votre « double » – coup de foudre, et ensuite roule ma poule ! c’est bon jusqu’à la fin.
Dans la vraie vie, on n’est jamais sur de rien, on se casse la figure, on réessaie, on se trompe, on recommence. Et pas sûr qu’on supporte un « double » tous les jours, au contraire…
Dans les histoires, l’homme ou la femme idéal(e) existe.
En vrai… ben non, on a rarement l’haleine fraîche le matin, l’autre est aussi énervant, fatigant, pas comme on voudrait, il refuse de se plier à nos quatre volontés… c’est un être humain quoi !
Dans les histoires l’Amour (avec un grand A, je rappelle pour ceux qui ont sauté l'introduction) est définitif, unique, immuable.
Dans la vraie vie, il est multiple, riche de la personnalité et de la relation construite entre chaque protagoniste. Il n’existe pas une histoire d’amour semblable à une autre, les relations sont parfois déséquilibrées, voire destructrices ou au contraire très égales, les sentiments construits autour du désir, de la séduction, de l’amitié, du rapport à soi, des personnalités en présence, des besoins et envies de chacun, des habitudes, des états émotionnels, des souvenirs.. Et tout ceci est sous-tendu, au moins en partie, par la biologie (corps, cerveaux, hormones, nerfs, système sanguin…).
Dans les histoires, la femme est souvent passive, et si elle ne l’est pas, c’est simplement parce que c’est une salope. De toutes façons, elle a de qui tenir, rappelez-vous Eve et la pomme.
Dans les histoires, on sépare facilement la mère, la femme, l’amante. Le problème est résolu de manière simple: la femme n'est que l'un de ces personnages à la fois. Et c'est comme ça qu'on se retrouve avec «Titanic», «Blanche Fesse et les sept mains», et «Betty Fischer et autres histoires». Imparable!
Dans la vraie vie, il faut bien composer avec ces trois fonctions qui cohabitent au sein de la relation amoureuse. Et Blanche Fesse torche le petit dernier avant le petit déjeuner, et soutient une conversation à haute portée philosophique au déjeuner.
Enfin, depuis toujours, on nous bassine d’histoire à l’eau de rose, de contes de fées, de preux chevaliers sauvant leur dulcinée d’un triste sort (avant l'Amour, la femme ne vit pas, elle est parfois endormie par une méchante sorcière, enfermée dans la plus haute tour du palais par ses parents, ou prisonnière d’un dragon...). Dans la vraie vie, c’est parfois le mariage qui est le début de l’asservissement pour la femme.
Je cherche encore à qui profite le crime. En partie (mais je dis bien en partie seulement) aux hommes certainement. Mais il semble y avoir une sorte de complaisance coupable des femmes sur le sujet.
Ou alors, tout simplement, serait-ce des histoires pour rêver? Mais alors, il faut les prendre, et les présenter, comme telles.
Et vous? Que pensez-vous de tout ça? Info ou intox??
Je vous laisse sur ces réflexions, et à bientôt mes p'tits clous!
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