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Carmina Burana, chronique de la 1ère

Publié le 23 mars 2010 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Carmina Burana, chronique de la 1ère

C’était hier soir à Grenoble que se passait le lancement de la tournée Carmina Burana en version contée et chorégraphiée.

Un spectacle dirigé par le chef d’orchestre Grigori Penteleïtchouk, qui dirige sur scène 150 artistes de l’Opéra National d’Ukraine (64 choristes, 54 musiciens, 18 danseurs et 4 chanteurs solistes). Dans cette adaptation inédite, la célèbre animatrice Eve Ruggieri vient sur scène afin d’expliquer en quelques mots l’histoire de Car Orff, de l’œuvre et de son parcours.

Avec ses mots, son énergie, et sa capacité à captiver le public, c’est un joli moment que ces introductions afin que le public connaissent encore un peu plus ce qu’il va regarder par la suite. Carmina Burana est précédé avant l’entracte par des extraits de L’Oiseau de Feu d’Igor Stravinsky.

Un spectacle qui se veut ouvert à tous, avec des places à partir de seulement 20 euros, et cela marche. Dans la salle hier soir, un public très large, enthousiaste et à l’écoute de cette musique peu habitué à se jouer dans des zéniths. Le succès était au rendez-vous car, non seulement la salle était pleine, mais à la fin du spectacle il y a même eu des cris et un public qui frappait des pieds. Un vrai pari réussi pour cette tournée qui s’achèvera dans un premier temps dès dimanche prochain au Dôme de Marseille.

Eve Ruggieri à répondu à quelques une de mes questions après le spectacle.

Carmina Burana, chronique de la 1ère

Bonjour Eve,

Pouvez-nous nous parler un peu de la création de ce spectacle ?

Tout naturellement. J’avais était invitée par Grigori Penteleïtchouk lors de l’inauguration de Festival de Peigné, qui est une des antennes du Festival d’Aix en Provence. Et il cherché un peu une idée pour rivaliser avec le Festival d’Aix mais avec beaucoup moins de moyens et j’ai dit pourquoi ne pas commencer par raconter les opéras, mettre la partition complète mais sans les décors ni forcément les costumes car cela coute très cher. J’étais un peu la compteuse et je raconté les grandes œuvres sans les chœurs car il n’y avait pas de place. C’était dans un but d’initiation et ça a très vite marché, avec comme ce soir des places très bon marché. Histoire aussi de donner envie aux gens d’aller au Festival d’Aix voir des vrais opéras montés et chorégraphiés.

L’année dernière il y avait programmé Carmina Burana, je ne l’avais jamais vu chorégraphié et je n’étais pas emballée, ce n’était pas exactement la musique que j’aime. Et lorsque je l’ai vu chorégraphié cela collé tellement au texte que lorsque l’on a fini le festival, Franck Dompietrini, qui est le producteur de ce spectacle m’a dit de venir avec eux pour être leur messagère.

On découvre également L’Oiseau de Feu en « première partie », c’est un peu une façon de profiter de faire découvrir 2 œuvres au public présent ?

Non c’est surtout car il y a une sorte de continuité, il y a eu l’arrivé de Stravinsky dans la musique et ça change tout. Il y a eu des répercutions sur les musiciens du monde entier, là c’est tombé sur Carl Orff avec qui on retrouve un peu les percutions, les cuivres. Et puis ce goût qu’ils ont tous les 2 pour ces histoires un peu étranges et magiques. C’était l’occasion d’avoir une musique du XXème siècle.

Vous êtes heureuse du succès de ce soir je suppose ?

Qui ne le serait pas, les gens ne voulaient pas partir. On se serait cru à un autre spectacle.

Le spectacle sera ce soir au Zénith de Montpellier, le 24 au Zénith de Clermont-Ferrand, le 25 au Zénith de Dijon, le 26 à la Halle Tony Garnier de Lyon, le 27 au Zénith de Saint-Etienne et le dimanche 28 au Dôme de Marseille. Une autre tournée est déjà prévue dans l’Ouest du 7 au 13 novembre.

Retrouvez également Eve Ruggieri sur Radio Classique tous les matins à 8h45 pour Eve Ruggieri raconte …


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LES COMMENTAIRES (1)

Par kurzenne
posté le 19 novembre à 11:21
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Carmina Burana au Zénith à Paris : un très bon orchestre, de très bons chanteurs, des danseurs extraordinaires, un acoustique lamentable dans une salle qui est en fait un grand garage (!) donc micro + hauts parleurs Résultat : on a l'impression d'écouter un CD, sauf que chez soi on a la stéréo, que l'on est beaucoup mieux installé et que c'est gratuit ! A EVITER !

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