Magazine Cinéma
mardi 23 mars 2010
Dans ce film, j'ai été étonné de la façon de faire le cadre ; je ne l'ai jamais remarqué dans d'autres films de Chabrol. C'est tourné très près des acteurs notamment lorsqu'ils sont deux à apparaître sur l'écran ; on les sent enfermés pris en légère plongée ou contre-plongée suivant les plans. Le film porte bien son nom : il y a le mélange des petits mensonges du quotidien et des mensonges liés au meurtre de la petite fille. C'est pas mal fait même si je trouve que le dénouement est un peu rapide.
Ce qui m'a un peu énervé dans le film, c'est la voix de Valeria Bruni-Tedeschi : trop aiguë et faible, j'ai dû tendre plusieurs fois l'oreille pour entendre ce qu'elle disait.