Le PDG d'Editis président du SNE : et si ça arrangeait Gallimard ?

Prenons des pincettes, parce qu'il va falloir marcher sur des oeufs. Depuis hier, tout le monde est au courant qu'il y a eu un sacré mic-mac au Syndicat national de l'édition. Les articles 8 et 9 des statuts du SNE tendent même à montrer qu'il y a eu une méchante embrouille.
Mais l'une des analyses parmi celles qui ont cours actuellement se pose sous la forme d'une jolie interrogation : et si cette situation arrangeait bien Gallimard ? Pourquoi ? Eh bien, il faut envisager les enjeux politiques et les jeux d'alliances qu'une telle situation remuerait. On va creuser la question et y revenir sous peu...
Dans tous les cas, on reste en attente de l'assemblée générale extraordinaire commandée en express pour régulariser la situation. Et évidemment, impossible d'obtenir un quelconque commentaire à ce sujet.
Certaines mauvaises langues n'hésitent pas à dire que le SNE va réaliser un tour de magie avec ses statuts pour y parvenir, mais selon toute probabilité, il semblerait plutôt que l'on aboutisse à un nouveau Bureau et non à une place légitimée pour Alain Kouck. Difficile en effet de considérer que la situation actuelle soit posée comme définitive.
Maintenant, quelques questions en suspens. Hachette claquera-t-il la porte à la fin de cette assemblée ? Ou avant ? Et si le groupe décide de quitter le Bureau définitivement, quelle serait la légitimité du SNE sans les maisons que l'éditeur porte en son sein ?
Mieux : quel impact financier cela aurait-il pour le Syndicat ?